Parfois je rêve.
Je rêve d’un monde meilleur, un monde moins fou, un monde plus beau.
Un monde où on ne ferait pas la guerre. Un monde où tout le monde vivrait en paix, dans l’harmonie et la félicité.
Un monde où la pauvreté, la faim, le SIDA, la drogue et toutes ces choses méchantes qui tuent des gens auraient disparu, ou même n’auraient jamais existé.
Un monde où les arabes et les juifs s’aimeraient, et où nous on les aimerait aussi.
Un monde où l’on ne dirait, ne ferait jamais de mal à personne. Où tout le monde il serait beau il serait gentil. Un monde lisse.
Où l'ironie et le second degré n’existeraient pas. Où le rire, finalement inutile, finirait par disparaître. Comme les pleurs, comme l'amour, comme la haine. Comme toutes ces émotions contradictoires qui ne servent à rien d’autre qu’à nous faire sentir vivants.