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30 avril 2009
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22:15
Petit rappel de la situation en plusieurs étapes, pour ceux qui auraient le malheur de ne pas me connaître:
En post-doctorat depuis 15 mois, et pas franchement over-enthousiasmé à l'idée d'aller de CDD en CDD pendant encore 3 ans à près de 30 piges ("post-doctorat"= synonyme plus chic de "CDD de chercheur de 1 à 3 ans renouvelable beaucoup de fois, mais dans un labo différent à chaque fois", avec un côté "poursuite de formation" dedans, plus ou moins réel d'ailleurs. Ceux qui font en post-doc la même chose qu'en thèse dans le labo d'en face, j'ai du mal à piger en quoi ça en fait de meilleurs chercheurs, à part au niveau du nombre de publis: sûr, on publie plus en faisant toujours la même chose qu'en se remettant en question, mais bon... après, le nombre de publis, c'est souvent ce qui sert à quantifier le niveau du postulant pendant les auditions, c'est vrai. Enfin bref, je m'éloigne du sujet, reprenons: pour faciliter la lecture, reprenez, vous aussi, du début et sautez la parenthèse), je suis à la recherche, c'est le cas de le dire, d'un poste académique, au CNRS ou bien dans une université en tant que MdC.
Cette année je n'ai pas présenté le concours du CNRS, n'ayant pas trouvé de labo d'accueil suffisamment chaud pour me soutenir réellement. J'ai donc concentré ma recherche sur les postes de MdC dans les laboratoires parisiens. Pas parce que je suis un parisiano-parisien incapable d'envisager la vie ailleurs qu'à Paris, encore que presqu'un an et demi dans le fin fond du Mass finit par me faire tendre vers cette façon de voir les choses, mais parce que c'est la que nous avons le plus de chance de résoudre le ''problème à deux corps'', comme dit mon ex-chef: trouver deux boulots dans la même ville, avec Priscilla.
Ultime précision, je recherche un boulot académique pas bassement parce que de toute façon il n'y a absolument aucune offre de boulot dans le privé en ce moment, mais par choix (mon côté masochiste, chez d'autres c'est se faire épiler les bourses à la cire tiède).
Donc, voici le bilan de ma quête, au jour d'aujourd'hui (plus de détails sur la saga du recrutement ici):
1 - La qualification CNU, sections 28, 31 et 33, c'est coché depuis février 2008. Valable jusqu'en 2012, ça laisse de la marge.
2 - Les prises de contact avec 4-5 labos, c'est coché, entre disons novembre 2008 et mars 2009: si le plan 2009 échoue, j'ai un contact bien avancé pour 2010 (plutôt pour un poste CNRS), et d'autres sous le coude, plus tiédasses mais que je peux tenter de réchauffer (surtout pour les postes MdC).
Concernant le plan 2009, pour un poste de MdC:
3 - Le séminaire au labo, c'est coché.
4 - Les dossiers de candidature pour les deux postes ouverts dans le susmentionné labo, c'est coché.
5 - Le projet de recherches, c'est coché, tout ça en mars 2009.
6 - La candidature acceptée par la commission de spécialistes, c'est coché, aujourd'hui.
Il me reste donc:
7 - La présentation dudit projet devant le conseil du laboratoire, en mai 2009 (plus exactement, dans 12 jours). Cette présentation est facultativo-obligatoire (théoriquement, elle n'est pas prévue au programme et n'a pas d'influence sur l'audition réelle devant la commission de spécialistes - pratiquement, comme 50% de cette commission est constituée de gens faisant également partie du conseil de labo, je pense qu'une absence à cette "préaudition est plutôt déconseillée).
8 - L'audition devant la commission, une semaine plus tard.
8 bis - La deuxième audition, pour le deuxième poste, 9 jours après la première (très pratique, comme je l'ai déjà dit)
9 - Les résultats, en juin, avec le jeu éventuel de chaises musicales qui va avec comme aux concours d'entrée aux grandes écoles (sauf qu'internet a remplacé le minitel, c'était le bon temps).
10 (conditionnel) - Si j'ai le poste, terminer mon post-doc avant fin août, et préparer les cours qui me seront donnés pour la rentrée de septembre.
10 bis (plus probable) - Repartir au numéro 2, 3 ou 4, selon, pour l'épisode 2. Avec si possible une étape supplémentaire intitulée "Publications de mes travaux de post-doc", et probablement quelques variantes mineures.
Bref, à peine 10 étapes et potentiellement moins de deux ans pour aller de 1 à 10, et certains malotrus (ayant parfois mal au trou*) osent prétendre que tout ça est bien compliqué.
* Jean-Marie Bigard, éminent spécialiste, vient de m'accorder le prix du jeu de mots le plus vulgaire et le moins drôle du premier semestre.
En post-doctorat depuis 15 mois, et pas franchement over-enthousiasmé à l'idée d'aller de CDD en CDD pendant encore 3 ans à près de 30 piges ("post-doctorat"= synonyme plus chic de "CDD de chercheur de 1 à 3 ans renouvelable beaucoup de fois, mais dans un labo différent à chaque fois", avec un côté "poursuite de formation" dedans, plus ou moins réel d'ailleurs. Ceux qui font en post-doc la même chose qu'en thèse dans le labo d'en face, j'ai du mal à piger en quoi ça en fait de meilleurs chercheurs, à part au niveau du nombre de publis: sûr, on publie plus en faisant toujours la même chose qu'en se remettant en question, mais bon... après, le nombre de publis, c'est souvent ce qui sert à quantifier le niveau du postulant pendant les auditions, c'est vrai. Enfin bref, je m'éloigne du sujet, reprenons: pour faciliter la lecture, reprenez, vous aussi, du début et sautez la parenthèse), je suis à la recherche, c'est le cas de le dire, d'un poste académique, au CNRS ou bien dans une université en tant que MdC.
Cette année je n'ai pas présenté le concours du CNRS, n'ayant pas trouvé de labo d'accueil suffisamment chaud pour me soutenir réellement. J'ai donc concentré ma recherche sur les postes de MdC dans les laboratoires parisiens. Pas parce que je suis un parisiano-parisien incapable d'envisager la vie ailleurs qu'à Paris, encore que presqu'un an et demi dans le fin fond du Mass finit par me faire tendre vers cette façon de voir les choses, mais parce que c'est la que nous avons le plus de chance de résoudre le ''problème à deux corps'', comme dit mon ex-chef: trouver deux boulots dans la même ville, avec Priscilla.
Ultime précision, je recherche un boulot académique pas bassement parce que de toute façon il n'y a absolument aucune offre de boulot dans le privé en ce moment, mais par choix (mon côté masochiste, chez d'autres c'est se faire épiler les bourses à la cire tiède).
Donc, voici le bilan de ma quête, au jour d'aujourd'hui (plus de détails sur la saga du recrutement ici):
1 - La qualification CNU, sections 28, 31 et 33, c'est coché depuis février 2008. Valable jusqu'en 2012, ça laisse de la marge.
2 - Les prises de contact avec 4-5 labos, c'est coché, entre disons novembre 2008 et mars 2009: si le plan 2009 échoue, j'ai un contact bien avancé pour 2010 (plutôt pour un poste CNRS), et d'autres sous le coude, plus tiédasses mais que je peux tenter de réchauffer (surtout pour les postes MdC).
Concernant le plan 2009, pour un poste de MdC:
3 - Le séminaire au labo, c'est coché.
4 - Les dossiers de candidature pour les deux postes ouverts dans le susmentionné labo, c'est coché.
5 - Le projet de recherches, c'est coché, tout ça en mars 2009.
6 - La candidature acceptée par la commission de spécialistes, c'est coché, aujourd'hui.
Il me reste donc:
7 - La présentation dudit projet devant le conseil du laboratoire, en mai 2009 (plus exactement, dans 12 jours). Cette présentation est facultativo-obligatoire (théoriquement, elle n'est pas prévue au programme et n'a pas d'influence sur l'audition réelle devant la commission de spécialistes - pratiquement, comme 50% de cette commission est constituée de gens faisant également partie du conseil de labo, je pense qu'une absence à cette "préaudition est plutôt déconseillée).
8 - L'audition devant la commission, une semaine plus tard.
8 bis - La deuxième audition, pour le deuxième poste, 9 jours après la première (très pratique, comme je l'ai déjà dit)
9 - Les résultats, en juin, avec le jeu éventuel de chaises musicales qui va avec comme aux concours d'entrée aux grandes écoles (sauf qu'internet a remplacé le minitel, c'était le bon temps).
10 (conditionnel) - Si j'ai le poste, terminer mon post-doc avant fin août, et préparer les cours qui me seront donnés pour la rentrée de septembre.
10 bis (plus probable) - Repartir au numéro 2, 3 ou 4, selon, pour l'épisode 2. Avec si possible une étape supplémentaire intitulée "Publications de mes travaux de post-doc", et probablement quelques variantes mineures.
Bref, à peine 10 étapes et potentiellement moins de deux ans pour aller de 1 à 10, et certains malotrus (ayant parfois mal au trou*) osent prétendre que tout ça est bien compliqué.
* Jean-Marie Bigard, éminent spécialiste, vient de m'accorder le prix du jeu de mots le plus vulgaire et le moins drôle du premier semestre.
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