3 novembre 2009
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Mon chef ricain désirant que je reste quelques mois, et vu que je n'ai pour l'instant rien qui m'attend en France, je commençais à me faire à l'idée de revenir après les fêtes de fin d'année, jusqu'aux environs de mars, espérant que les deux-trois mois de rab me laisseraient le temps de trouver un point de chute.
Or, il se trouve que je viens d'apprendre que l'audition pour le poste auquel je postule se fera probablement en janvier. Mon visa expirant mi-janvier, je ne pourrai pas retourner aux US - tout au moins pour y travailler- si l'audition est après cette date.
Vous me direz que rien ne dit que je serai auditionné, mais bon, sans avoir le melon, je ne vais quand même pas tout miser sur un échec.
Vous me direz que je pourrai refaire un visa, mais ça va encore prendre au moins deux semaines, me coûter 300 euros, et avec 2 semaines de perdues sur 2 mois, ça commence à devenir moins intéressant pour mon chef (et un peu pour moi aussi). Tout ça c'est un peu un acte manqué: l'an dernier quand j'ai du refaire mon visa, la responsable de la fac m'avait demandé si je le voulais pour deux ans. A cette époque là, ma recherche ne marchait pas fort, ma vie sociale dans le Western Mass n'avait pas de quoi faire rêver, et globalement, j'avais suffisamment envie de rentrer au pays pour ne pas envisager une seconde l'idée de faire une troisième année ici. Je lui ai donc dit "non non c'est bon ouhlala", et maintenant je l'ai dans l'os, alors que la perspective de rester me paraît largement plus sympathique (surtout quand je la compare à ce qui ne m'attend pas au pays).
Bref, on s'oriente vers une rentrée définitive pour Noël, et parti comme c'est, à moi les joies du RMI et de la chambre d'amis chez papa-maman. Remarque, 2-3 mois ça peut être sympa, il y a pas mal de nouveaux restos qui ont l'air sympa qui se sont ouverts récemment sur la côte.
N'empêche que du coup, ça arrive vite, et entre le papier et le brevet à écrire, les dernières manipes à essayer d'au moins mettre en place, la bagnole à revendre, les affaires à déménager, trouver un aller simple à un prix pas prohibitif et la paperasserie qui s'annonce pour les impôts, l'assurance, le permis, en attendant la française... je sens déjà le stress monter. En plus, il va falloir se faire à l'idée de vivre 6 mois à 6000 bornes de Priscilla.
Des nuits difficiles et des matins qui chantent en perspective avec une sensation d'oppression un peu désagréable, et pour vous lecteurs des semaines arides, de longs silences entrecoupés d'articles parfaitement inintéressants et pleurnichards à propos de ma vie qu'elle est dure, qui s'annoncent.
Vivement vendredi matin, aller jouer au wealthy people à New-York pendant quatre jours, ça me détendra peut-être.
Et pour contribuer à ma décrispation, si des potes passent par là et ont des plans pour le Nouvel An à me faire partager, à votre bon coeur.
Or, il se trouve que je viens d'apprendre que l'audition pour le poste auquel je postule se fera probablement en janvier. Mon visa expirant mi-janvier, je ne pourrai pas retourner aux US - tout au moins pour y travailler- si l'audition est après cette date.
Vous me direz que rien ne dit que je serai auditionné, mais bon, sans avoir le melon, je ne vais quand même pas tout miser sur un échec.
Vous me direz que je pourrai refaire un visa, mais ça va encore prendre au moins deux semaines, me coûter 300 euros, et avec 2 semaines de perdues sur 2 mois, ça commence à devenir moins intéressant pour mon chef (et un peu pour moi aussi). Tout ça c'est un peu un acte manqué: l'an dernier quand j'ai du refaire mon visa, la responsable de la fac m'avait demandé si je le voulais pour deux ans. A cette époque là, ma recherche ne marchait pas fort, ma vie sociale dans le Western Mass n'avait pas de quoi faire rêver, et globalement, j'avais suffisamment envie de rentrer au pays pour ne pas envisager une seconde l'idée de faire une troisième année ici. Je lui ai donc dit "non non c'est bon ouhlala", et maintenant je l'ai dans l'os, alors que la perspective de rester me paraît largement plus sympathique (surtout quand je la compare à ce qui ne m'attend pas au pays).
Bref, on s'oriente vers une rentrée définitive pour Noël, et parti comme c'est, à moi les joies du RMI et de la chambre d'amis chez papa-maman. Remarque, 2-3 mois ça peut être sympa, il y a pas mal de nouveaux restos qui ont l'air sympa qui se sont ouverts récemment sur la côte.
N'empêche que du coup, ça arrive vite, et entre le papier et le brevet à écrire, les dernières manipes à essayer d'au moins mettre en place, la bagnole à revendre, les affaires à déménager, trouver un aller simple à un prix pas prohibitif et la paperasserie qui s'annonce pour les impôts, l'assurance, le permis, en attendant la française... je sens déjà le stress monter. En plus, il va falloir se faire à l'idée de vivre 6 mois à 6000 bornes de Priscilla.
Des nuits difficiles et des matins qui chantent en perspective avec une sensation d'oppression un peu désagréable, et pour vous lecteurs des semaines arides, de longs silences entrecoupés d'articles parfaitement inintéressants et pleurnichards à propos de ma vie qu'elle est dure, qui s'annoncent.
Vivement vendredi matin, aller jouer au wealthy people à New-York pendant quatre jours, ça me détendra peut-être.
Et pour contribuer à ma décrispation, si des potes passent par là et ont des plans pour le Nouvel An à me faire partager, à votre bon coeur.