Ce n'est pas tant le temps pour le moins maussade ou le fait que ça ouvre les journaux de 20h depuis une semaine, ni même la grêve planifiée des pilotes début août qui me minent le moral, que les perspectives déjà omniprésentes de la prochaine rentrée scolaire.
Alors que les enseignements sont finis depuis moins d'un mois, et que je pensais n'avoir plus qu'à tenter de me faire payer mes heures sup' pour me distraire de faire de la recherche, je commence à recevoir de toutes parts des sollicitations et autres emplois du temps pour le premier semestre de l'année scolaire 2011-2012.
Ecole d'ingénieurs, stages professionnels, interventions ponctuelles dans d'autres établissements, encadrement d'apprentis, etc.
On ne me lâche plus la grappe, même fin juillet, même les jours de pont comme le 15 juillet, même les soirs et week-end.
Et puis il y a toujours quelques réunions recherche (quand même) et aussi deux déménagements qui nous attendent (intégration partielle d'un laboratoire plus important, et libération de mètres carrés pour l'institut).
Bref, quand je regarde mon google calendar, je me rends compte que j'ai déjà au bas mot 100h de cours prévues du 1er octobre au 20 décembre, et que mon emploi du temps est tout barré de rouge six mois à l'avance comme celui de quelqu'un de vraiment occupé.
Moi qui avais choisi la voie académique en pensant être "oun hommé libré", "a free man", je me rends compte que je ne suis qu'un "number". It hurts.
Et a priori, je me dirige au bas mot vers 40h sup' l'an prochain si je ne fais rien.
Heureusement qu'un ATER complet arrive: le pauvre va prendre cher.