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  • : La vie au labo
  • : Les pensées - j'ose le mot- diverses d'un jeune scientifique ayant obtenu un poste académique à l'Université, après presque trois années en post-doctorat dont deux au fin fond du Massachusetts. Ca parle de science (un peu) mais surtout du "petit monde" de la science. Et aussi, entre autres, de bouffe, de littérature, de musique, d'actualité, etc. Et de ma vie, pas moins intéressante que celle d'un autre.
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9 novembre 2010 2 09 /11 /novembre /2010 17:38

Je ne sais pas si mes souvenirs ont embelli une réalité déjà bien sombre, mais j'ai vraiment l'impression que la recherche d'apparts sur Paris, surtout dans le créneau "jeune couple cadres moyens" est devenu un calvaire qu'il n'était pas la dernière fois que ça m'est arrivé, en 2006.

Je mets à part la location de mon studio meublé début 2010 (moins d'annonces, mais aussi moins de concurrence).

 

A l'époque, la gageure était de trouver un appart' pas trop crade à un prix pas exubérant. Certains particuliers se lâchaient, proposant des loges de gardien en tant que "2 pièces lumineux vue sur cour", certaines agences osaient montrer des 8 pièces découpés en 2 pièces uniquement constitués de couloirs, etc.

Mais au moins, on avait des visites.

 

Maintenant, il y a toujours le même problème (avec 10-20%% de plus sur les prix), mais en plus obtenir une visite est devenu presqu'aussi difficile que d'obtenir un pass backstage pour un concert de Lady Gaga.

 

Les agents immobiliers ne répondent pas au téléphone, laissant leurs secrétaires prendre tes coordonnées tous les jours pour mieux ne pas te rappeler. "Je vous les ai déjà données, mes coordonnées. Il y a trois jours. Vous deviez me rappeler." "Ah mais monsieur, vous comprenez, nous sommes très occupés". "Oui, je vois bien. Mais vous vous foutez de ma gueule un peu aussi".

 

Les grosses agences, ou les bailleurs, engagent elles, par le biais d'un numéro surtaxé, à appeler directos le gardien de l'immeuble et faire la visite avec lui. Le dossier est téléchargeable en ligne. Ok, la on visite, mais bonjour le facteur humain (celui qui m'a permis d'avoir mon appart' actuel pour lequel je n'avais pas stricto sensu les ressources nécessaires). Pendant tout le processus, tu ne vois jamais personne, tout est traité par informatique, "I am not a number, I am a free man".

 

Les particuliers reçoivent 20 coups de fil 10 minutes après la publication de leur annonce, les seuls qui rappellent sont donc ceux qui proposent de telles merdes que personne dans la première fournée ne craque.

 

Car je crois que c'est ça le pire: tout part extrêmement vite. Vu la qualité moyenne des apparts, cela signifie que seuls ceux en état de décrépitude consommée sont encore disponibles 7 jours après la mise en ligne de l'annonce...

 

Et tout ça est valable même pour les appartements disponibles dans trois mois... Sauf bien sûr quand on te dit que l'appartement ne peut pas encore être visité et qu'il faut rappeler: "ah, oui, mais pourquoi vous mettez l'annonce alors?". Peut-être que les gens sont tellement déséspérés qu'ils prennent sans visiter?

 

Résultat, 3 visites en un mois, certes géré de façon un peu dilettante, mais nous avons bien du passer une vingtaine de coups de fil.

 

Disons qu'à un mois ou un mois et demi de loyer d'honoraires, je trouve cher l'absence de prestations constatée et le mépris affiché du "client" potentiel...

 

Oui, la demande est très supérieure à l'offre. Mais il y a aussi des professions qui font preuve d'un sens du commerce dans les bons moments comme dans les mauvais. Et d'autres qui ne l'ont jamais. Et je cède probablement au cliché, mais je pense que la corporation des agents immobiliers, tout au moins la frange parisienne (d'après mon frère, on peut généraliser: mais il fait lui aussi partie d'une profession pas franchement aimée du public), est très largement constituée de connards*.

 

 

 

* ceci n'inclue d'ailleurs pas l'agent du studio meublé, tout au moins pour la partie "location" proprement dite. En tant que bailleur, c'est moins ça.

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commentaires

A
<br /> <br /> Hum. Malheureusement, ca ressemble un peu a mes souvenirs de recherche d'appart en 2002 (ca date, je sais). Au total, deux visites en une semaine de recherche a plein temps - une pour une colloc,<br /> et une obtenue par "piston" grace a une amie qui etait pote avec une secretaire d'agence immobiliere. Je ne compte pas la "visite" PAP avec la queue qui commence au 2eme etage pour la chambre de<br /> bonne du 6eme (sans ascenseur). Pour le reste, effectivement, c'etait soit "on a rien a louer" soit un rdv ou personne ne vient.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> A bien y reflechir, la plupart des gens que je connais sur Paris ont trouve leur appart plus ou moins par connaissance: des proprios, des anciens locataires, ou du personnel de l'agence<br /> immobiliere. Si tu debarques sans connaitre personne, aie, aie, aie... Ou alors, faut soit pas etre exigeant (du tout), soit avoir des gros moyens (tres gros).<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> J'ai peut-être eu de la "chance" lors de mes 3 précédentes recherches alors (2005-2007-2010). Je ne connaissais personne, et on a juste un peu galéré en 2007 mais surtout parce qu'on a cherché en<br /> août (option pas très maligne).<br /> <br /> <br /> Je pensais que c'était plus du à mon changement de "statut": de recherche de studio pour jeune pro ou de petit deux pièces à quelque chose de plus "jeune couple cadre moyen", qui doit être<br /> hachement plus embouteillé que le reste (à part les studios ou chambres pas chères pour étudiants ou petits salaires).<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> L'un dans l'autre, c'est pas très fendard...<br /> <br /> <br /> <br />