- Changements de règlements incessants pour s'assurer que personne ne s'y retrouve, même ceux censés les faire appliquer
- Rotations de personnels (ou compressions drastiques) dans les services pour supprimer toute efficacité potentielle
- Deadlines impossibles à tenir pour rentrer dans les budgets
- Paperasses immobilisées des mois durant pour signature, quand elles ne sont pas égarées dans une faille spatiale faisant que plus personne ne sait où ces papiers sont réellement
- Note générale pour interdire tout achat de bureautique jusqu'à nouvel ordre, même sur fonds propres, sauf cas de force majeure après "production de note d'opportunité" et examen d'icelle
- Fermeture de deux semaines du logiciel de commande, pour "mise à jour technique", histoire d'être bien sûr que la note précédente sera respectée
- Appel au sens civique (si, si, textuellement)
On ne fait pas ce métier pour le blé, ça se saurait.
Mais en ce qui me concerne, je ne suis pas non plus prêt au bénévolat pour sauver le service public en péril.
Et qui plus est, perdre des journées entières à essayer (sans succès) de me faire payer ce qui m'est dû (prévu par les textes), tout en m'entendant jouer du pipeau sur le thème du sens civique, des caisses vides et de la patience par des gens qui se planquent dans des bâtiments loués à prix d'or sur l'un des plus grands boulevards de Paris par l'institution, ça me casse les burnes.
Grave.
Et j'en fais surtout une question de principe (sommes en jeu: entre 250 et 500 euros net).
"Que dites-vous ?… C'est inutile ?… Je le sais !
Mais on ne se bat pas dans l'espoir du succès !
Non ! non, c'est bien plus beau lorsque c'est inutile ! "
Cyrano de Bergerac, Edmond Rostang