Pour ceux qui en ont marre de me voir flooder sur Twitter, un petite article en guise de justification: voila ce qu'il est arrivé à mon ménique interne du genou gauche (on trouve de tout sur Youtube).
Cela s'est fait, je crois, progressivement, après un début de lésion au foot cet été en août. Seule une petite entorse du ligament interne avait été diagnostiquée, que 2 semaines de repos avait fait passer. Les douleurs subséquentes, brèves mais intenses, que j'attribuais à des mini-luxations de la rotule causées par mon hyperlaxité et venant tirer sur le ligament abîmé, ne m'empêchaient pas de jouer au foot.
Sauf que ça a fini par péter.
Tout seul, entre l'échauffement et le début d'un match.
La douleur a été assez vive, mais était en fait là aussi surtout dûe à une entorse du même ligament, qui s'est faite en même temps.
Bon, je ne vais pas m'attarder sur ma visite aux urgences, où le médecin, après 4h d'attente, m'a fait déplier le genou, a conclu que rien n'était cassé, et m'a renvoyé chez moi en me conseillant du doliprane.
C'est assez con, mais la lésion du ménisque n'est pas un truc très douloureux. Par contre, le bout déchiré vient se caler au niveau de l'articulation, et donc, mécaniquement, on ne peut plus déplier la jambe. Et on ne peut plus tant qu'il n'a pas été enlevé.
D'où, arthroscopie (opération qui paraît bénigne après coup, puisqu'on a deux petites cicatrices d'1cm sur le genou, mais qui dure quand même je pense 1 bonne heure - j'ai été endormi pas loin de 2h), puis 3 semaines d'arrêt de travail, 10 séances de kiné, et en gros 2 mois sans sport.
Un truc assez "bénin" (bon, ok, ça augmente aussi les risques d'arthrose à long terme puisque le "joint" qu'est le ménisque n'est presque plus là pour empêcher l'os de venir frotter directement sur le cartilage), purement mécanique, mais bien chiant donc, et ma pire "blessure" de sportif amateur (devant désormais une grosse entorse de la cheville, et un coude félé, en près de 15 ans à environ 1 match par semaine, en foot ou en hand). Bon, après, sans être Robocop, c'est tout de même la 8ème ou 9ème fois que je passe sur le billard (je ne parle pas de trucs du style 2 points de suture pour une coupure à la tête à 12 ans...).
Et quand on a 3 semaines d'arrêt de travail impliquant qu'on doit rester chez soi aux heures ouvrables, on a le temps de s'emmerder, même quand on a un boulot "intellectuel" et un ordinateur. On a beau être misanthrope, un peu d'interactions sociales et l'émulation d'un lieu de travail, ça a ses bons côtés.