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  • : La vie au labo
  • : Les pensées - j'ose le mot- diverses d'un jeune scientifique ayant obtenu un poste académique à l'Université, après presque trois années en post-doctorat dont deux au fin fond du Massachusetts. Ca parle de science (un peu) mais surtout du "petit monde" de la science. Et aussi, entre autres, de bouffe, de littérature, de musique, d'actualité, etc. Et de ma vie, pas moins intéressante que celle d'un autre.
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7 mai 2009 4 07 /05 /mai /2009 17:15
Au lieu de bêtement bosser sur mon talk au group meeting de demain ou encore sur les trois auditions des deux prochaines semaines, je vais plutôt disserter oiseusement (pour vous, mais avec plaisir, pour moi) sur un documentaire que j'ai vu récemment.

Ca s'appelle Anvil! (The story of Anvil), ça explique le jeu de mots pourri du titre de cet article, et ça traite, comme son nom l'indique aux plus anglophones d'entre nous, de l'histoire d'Anvil. Anvil, groupe de trash métal canadien, dont les lecteurs les plus férus de Hard Rock Magazine âgés de 30 ans et plus ont peut-être vaguement entendu parler au détour d'une brêve de 2 lignes et demi.

Petit résumé: Anvil est formé à la fin des années 70 par deux lycéens, Steve "Lips" Kudlow chanteur-guitariste, et, assez ironiquement, Robb Reiner à la batterie. Oui, l'homonyme de Rob Reiner, réalisateur du culte Spinäl Tap, faux documentaire (mockumentary, comme ils disent ici) sur un groupe de métal à succès en tournée dans les années 80*.
Le groupe a eu son quart d'heure de gloire au début des années 80, assurant quelques premières parties de grands groupes et étant convié à quelques gros festivals, mais un peu trop en avance sur leur temps, trash avant le trash, pas très bien produit ou conseillé, il a été rapidement eclipsé par les succès de Metallica, Megadeth, Slayer et autres Anthrax, qu'il a d'ailleurs influencé. Anvil garde un certain succès d'estime auprès des fans ultimes du genre, mais...
A 50 piges, les deux compères ont toujours les cheveux longs, Anvil existe toujours mais donne des concerts devant des salles de 42 personnes dont 38 alcooliques endormis, et dans la journée le chanteur est manutentionnaire dans une entreprise alimentaire.
Jusque là rien de bien inhabituel, après tout des groupes qui ont failli percer et qui ont pas pour cause de faute à pas de chance, mais qui continuent à jouer pour se faire plaisir 20 ans plus tard, ça doit se trouver.

Mais le documentaire devient à la fois drôle et émouvant, car le chanteur, grand gamin de 16 ans dans un corps de 50, continue à rêver (pour nous) ou à croire fermement (pour lui) que le groupe va exploser et qu'ils vont devenir des rockstars. Et l'amitié indéfectible que lui porte Reiner, pourtant plus blasé, le pousse à le suivre envers et contre tout: dans une tournée improbable en Europe de l'Est concoctée par une manager elle aussi improbable, pour recontacter le producteur qui les a fait percer en 83 devenu star du milieu, etc.
Ca peut sembler un peu pathétique et ça l'est par moment, mais c'est aussi assez poignant, voire revigorant: voir un mec continuer à croire en son rêve malgré les aléas de la vie, là où 99.99% des gens auraient renoncé depuis 20 ans, et par son énergie et son indéfectible optimisme presque réussir à nous faire croire que ce n'est pas complètement impossible, je dois avouer que ça fait du bien au blasé dans un monde de blasés que je suis.  

Bref, c'est un documentaire que je vous encourage à aller voir (s'il sort en France: il a du passer dans 15 salles dans tous les Etats-Unis...), même si vous n'avez aucune affinité particulière pour le monde du métal, le côté métal étant ici finalement assez anecdotique. La preuve, Priscilla, plutôt fan de Raphaël et de Mano Solo, que j'avais traînée là, fut bouleversée (et chialer devant un hardos de 50 piges qui commence à perdre ses cheveux et qui porte du cuir, ça a pas du lui arriver souvent).

Un petit mot pour conclure: quand je disais que le fait qu'Anvil soit un groupe de métal n'avait que peu d'importance, ce n'est pas tout à fait juste. Pour la portée générale du message, c'est effectivement un fait mineur. Toutefois, il me semble que le fait qu'un groupe de musique ait cette histoire est profondément liée au genre heavy-metal: c'est le seul genre musical dont ceux qui le pratiquent ou l'écoutent sont des passionnés, et qui porte en lui par essence le rêve de la rockstar.
Les vrais amateurs, auditeurs ou musiciens, de heavy sont un peu comme les fanas de jazz, de blues ou de classique: des gens qui ont des connaissances encyclopédiques sur le sujet, des élitistes aux goûts souvent plus ou moins volontairement obscurs, et fidèles au style leur vie durant (il s'est déjà passé presque 15 ans entre mon premier et mon dernier concert de Maiden et je n'ai pas encore 30 ans). Cela dit, je ne crois pas que les musiciens jazz ou classique entretiennent l'espoir de devenir des stars, de remplir les stades et de fourrer de la groupie à tour de bras. Ils restent généralement plus mesurés dans leurs rêves: avoir un public plus large que leur cercle intime, et pour les plus extravagants d'entre eux, vivoter de leur musique.
Ceux qui ont des objectifs de carrière plus grandioses donnent plutôt dans la pop, le rock FM ou le rap, mais là, on remarquera que les groupes en question ont rarement des carrières très longues, et que le public amateur est plus versatile, comme la mode. Désolé pour les fans (et pis je peux me tromper), mais je ne suis pas sûr que si Coldplay n'avait pas percé, leur authenticité  les aurait poussés à jouer dans des clubs devant 30 personnes pendant 20 ans tout en continuant à harceler les maisons de disque...
Bref, c'est grâce, ou à cause de cette combinaison assez rare de "musique pour élite passionnée" et de "succès commercial potentiel" propre au heavy-metal qu'à pu naître l'histoire triste et néanmoins rafraîchissante d'Anvil.



* C'était censé être caricatural et se moquer gentiment des excès du genre à cette époque, sexe, drogue, rock'n'roll, permanentes, chaînes et pantalons moule-burnes, mais les vrais groupes étaient eux-mêmes tellement clichés que beaucoup ont cru que le faux groupe décrit existait réellement et que le film était un vrai documentaire.
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4 mai 2009 1 04 /05 /mai /2009 21:29
En 15 mois passés aux Etats-Unis, j'ai l'impression, plus vraiment fortuite, d'accumuler toutes les merdes administratives possibles. C'est, je l'avoue, relativement désagréable.
Je résume:

- 11 mois et trois demandes pour recevoir ma carte de sécurité sociale, petit bout de carton merdique qui ne sert à rien techniquement du moment que vous avez le numéro, que j'avais lui obtenu du premier coup. Mais il se trouve que par deux fois la Poste n'a pas délivré le dit petit bout de carton et que pour certaines formalités (notamment le dossier me permettant de ne pas payer l'impôt américain) la fac exigeait une photocopie de la carte et pas seulement le numéro, d'où mon acharnement. D'autres lettres ou colis ne me sont jamais parvenues.

- Un contrôle fiscal du Massachusetts, mon dossier ayant été sélectionné "au hasard" pour vérifier qu'ils doivent bien me rembourser 932 dollars 83 sur l'année 2008. Il se trouve qu'ils m'avaient déjà contacté parce que la personne qui m'avait aidé à remplir la déclaration d'impôts avait oublié de remplir la case 22 bis (certes, on trouvait la même info une page plus loin dans la case 43 ter, mais bon). Au passage, je m'étonne que des gens a priori payés pour casser les couilles au contribuable dès qu'il a mal rempli le formulaire bleu NR-1042-Z soient capables de faire trois fautes (oui, trois fautes) d'orthographe à mon nom quand ils m'envoient une lettre. Certes, j'ai un nom compliqué, long, composé et avec dedans des lettres que les américains utilisent peu, mais tout de même, il s'agit de recopiage, là.
Dans le même genre, il y a toute une série de mails que je ne reçois toujours pas parce que mon adresse mail attribuée par l'université a été mal recopiée par un blaireau quelconque. J'ai fait corriger ça mais apparemment ce n'est pas centralisé donc il doit toujours y avoir une erreur dans une mailing-list. Comme ce sont des mails dont je me fous, ça n'est pas trop grave et j'ai lâché l'affaire.

- Puisqu'on parle de mon adresse mail, elle était sur le point d'être supprimée parce que la gentille bureaucrate préposée aux visiteurs étrangers n'avait pas signalé au service informatique que mon contrat était prolongé.

- Ah, j'ai failli oublier: j'avais été aussi sélectionné ''au hasard'' pour vérification de mes factures, suite au premier achat que j'avais fait sur le compte du département (ils filent à tout le personnel une carte bleue pour effectuer les petits achats, de produits chimiques par exemple).

- Ma carte d'accès du département n'est plus valable car la secrétaire responsable des contrats n'a pas du préciser à celle responsable des codes d'accès que mon contrat avait été renouvelé... Il faut dire que leurs bureaux respectifs sont situés à plus de 4 mètres d'écart. Plus d'un mois après, je ne sais pas si le problème était réglé: il fallait la signature du chef du département, absent pendant deux semaines. Heureusement que je ne viens pas bosser le week-end très souvent, mais on ne peut pas dire qu'ils m'encouragent.

- La commande pour mon ordi portable a été annulée: alors que j'avais repassé commande, l'ordi soi-disant annulé est néanmoins arrivé (heureusement que, pour la première fois depuis un mois, j'avais eu la bonne inspiration d'aller vérifier mon courrier), il m'a donc fallu appeler en urgence pour ne pas me retrouver avec deux portables identiques, et surtout deux factures de 1000 dollars dans les fesses.

- Il m'a fallu renouveler mon visa, car le contrat qui m'était proposé ici était 1 an renouvelable 1 fois (ou 2 ou 3), ce qui est généralement la norme aux US: ils veulent se laisser la possibilité de te virer si tu ne donnes pas satisfaction. Au lieu de faire le formulaire DS2019 nécessaire à l'obtention du visa directement pour 2 ou 3 ans comme Harvard l'a fait (comme quoi c'est pas une légende, ils sont intelligents à Harvard) pour Priscilla, la gentille préposée aux visiteurs étrangers a préféré me faire un DS2019 d'un an.
Le renouvellement de ce formulaire ne pose aucun problème (jusque la tout allait bien) et on pourrait penser qu'il y a une procédure simple pour également renouveler le visa. Malheureusement, non, on ne peut pas prolonger ou faire un visa en étant déjà aux USA (ça a l'air un peu con comme ça): donc tant que vous restez sur le territoire américain avec votre visa périmé mais votre DS2019 prolongé tout va bien, mais dès que vous sortez des US (dans mon cas pour les fuckin' séminaires du mois de mars), il faut refaire votre visa. Et quand je dis refaire, c'est vraiment repartir à zéro, reprendre rendez-vous à l'ambassade, repayer les frais de visa, et leur ramener toutes les pièces à la con qu'ils ont déjà en leur possession. 
Donc voila à quoi j'ai passé mon mois de mars à Paris, entre deux séminaires.

Alors je ne sais pas si tout ça m'arrive parce que je suis plus con que la moyenne, parce que j'ai juste pas de bol ou parce qu'avec mon nom de frenchy les bureaucrates se disent "oh en v'là un beau on va se le farcir", mais une chose est sûre: 
J'aimerais bien que les six mois qui me restent à tirer ici, les diverses administrations ricaines me lâchent un peu. Que je puisse me consacrer à des activités un poil plus enrichissantes. 
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3 avril 2009 5 03 /04 /avril /2009 16:09

Hier soirée poker.

Dans le premier tournoi, de charité (droit d'entrée à 5 dollars pour financer la lutte contre le cancer - oui, ils vont pas aller loin), je termine second sur 9. Faut dire qu'arriver en finale avec 5 dollars en chips quand votre adversaire en a 40, c'est délicat. Pour l'anecdote, je perds sur une main Q6 de coeur quand mon adversaire a un 64 offsuit. Il sort un 4 au turn...

Nous avons ensuite fait un cash game, mon premier, à 6 personnes, 5 dollars l'entrée avec rebuy possible. Je suis parti une heure après avec 13 dollars.

Les joueurs présents étaient plutôt agressifs ET bons payeurs. Bref, en jouant assez serré (ce qui est de toute façon mon style de jeu), il y a moyen, si on évite les bad beats...
Comme je suis assez discret et que j'ai fait le sous-marin, personne n'a vraiment remarqué que je m'étais gavé. Si je rejoue contre eux, je pense que je peux encore les "plumer".

A part ça bonne soirée, de la bière, du jambon fumé (mon premier aux US, fin, assez léger), et Guitar Hero (la aussi, ma première fois, décidément, quelle soirée: j'ai un peu plafonné sur le chant de Livin' on a prayer de Bon Jovi mais c'est bien fendard).

La tête un peu lourde donc ce matin, le signe des soirées réussies. Là ou les anglo-saxons sont forts, c'est que les soirées commencent à 19h. Donc à 23h-minuit, tu es torché et couché, et du coup relativement opérationnel le lendemain après 8h de sommeil.

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1 avril 2009 3 01 /04 /avril /2009 16:14
Au cours de ma vie parisienne de jet-setteur effrénée, j'ai eu la chance de croiser quelques grandes figures médiatiques*. Les voici, en vrac:
- François Cluzet, dans le bus 38 qui m'amenait à mon école un matin.
- BHL, à l'aéroport de Nice, qui s'avançait sans se presser vers sa navette pour Paris, dont l'embarquement était censé être terminé depuis vingt bonnes minutes. Il a tout de même pris le temps de finir son coup de fil avant de monter, car quand on est un grand philosophe de gauche, ce qu'on raconte au téléphone est quand même bien plus important que la gêne que l'on pourrait ressentir à faire attendre 200 prolos.
- Bertrand Renard, des Chiffres et des Lettres, dans le bus 91 alors que j'allais à la fnac Montparnasse.
- Sébastien Tellier, l'auteur compositeur au look de Chabal version clubber, qui a participé à l'Eurovision récemment. C'était à l'ambassade des Etats-Unis alors que j'effectuais ma demande de visa.
- Thomas Voeckler, le gringalet maillot jaune temporaire d'un Tour des années Armstrong, dans la ligne de métro 4 direction Porte d'Orléans.
- Massimo Gargia, le gigolo de la Ferme des Célébrités, dans l'avion qui me ramenait sur Paris, de Nice ce dimanche (une ligne décidément très courue).
- l'équipe du FC Sochaux Montbéliard qui venait de remporter la Coupe de France de Football, dans une boîte des Champs (la seule fois ou je suis allé en boîte sur les Champs, si ça c'est pas la classe).
- Plusieurs mecs de la Star Ac dont j'ai oublié le nom dans divers bars du Vieux-Nice (le De Klomp et le Pompéï).
- Alors que j'étais encore en prépa, à Nice, j'ai donné des cours de maths (et accessoirement aurait bien aimé me taper, mais je ne sais pourquoi ça ne s'est pas fait) à Carole Tolila, actuellement présentatrice vedette de Direct 8.

Et parce que mes potes et ma famille fréquentent eux aussi les stars:
Priscilla a croisé Dany Brillant dans le 5ème, un copain s'est fait draguer par Bézu (de la Classe) au beau milieu d'une nuit bien arrosée, mon frangin a été en classe avec Fabrice Santoro...

Je sais que je dois du coup vous paraître inaccessible, mais ne vous inquiétez pas j'ai su rester modeste.

* Tout avait commencé très tôt pour moi, puisque dès l'âge de 10 ans, je jouais au tennis-ballon avec Roby Langers, attaquant international luxembourgeois et joueur de l'OGCNice.
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17 mars 2009 2 17 /03 /mars /2009 15:50
Je rentre à Paris demain, pour une dizaine de jours, avec deux aller-retours à Nice histoire d'améliorer mon bilan carbone.
Au menu, trois séminaires, un rendez-vous à l'Ambassade US pour un renouvellement de visa (la prise de rendez-vous fut épique), un ou deux dossiers de candidature à préparer, un baptême, et j'espère, un peu de temps à consacrer aux potes pas vus depuis longtemps.
Bref, c'est pas dit que je bloguerai beaucoup, ce qui manquera probablement énormément à mes fameux 10 lecteurs, mais là n'est pas le propos.

Non, en fait, je voulais juste signaler que j'arriverai à Charles-de-Gaulle le jeudi 19 mars, jour de grêve générale. D'aucuns pourraient dire que je suis un brin crétin, ou alors que j'aime le sport.
Mais la vérité est plus simple: je fais confiance à mon président. Il l'a dit, je le crois: "aujourd'hui en France, quand il y a une grêve plus personne ne s'en aperçoit". Donc, fair-play jusqu'au bout, je le prends au mot et m'en vais tester de près le fameux service minimum.
Ne me déçois pas, Nico (tu permets qu'on se tutoie, après tout tu m'as déjà tripoté l'épaule, et la familiarité, c'est ton rayon).
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19 février 2009 4 19 /02 /février /2009 16:30

Par ce titre je rends hommage à une ancienne connaissance qui se surnommait ainsi, dans un excès de lucidité et d'auto-dérision frisant le masochisme (parce que bon, quand vous pensiez avoir une vie de merde, il suffisait de le regarder et de parler avec lui cinq minutes pour immédiatement relativiser). Donc, spéciale cacedédi à toi, Znurlf - un autre de ses surnoms, me demandez pas d'où ça vient.

 

Bref, en ce moment, moi aussi j'ai pas de bol.  
Quelques preuves?

- En allant passer le week-end à Newport, un caillou qui volait par là a fracturé mon pare-brises. Allez, plus de peur que de mal, ou d'agacement que d'emmerdements réels, puisque la réparation a été prise en charge par l'assurance et effectuée le jour même.
- En revenant de Newport (à part ça le week-end était sympa et il a fait beau, merci), ma voiture s'est mise à faire un boucan du diable qui m'a fait craindre que nous ne rentrerions jamais vivants. Bilan, l'essieu à chaner, 250 dollars de réparation, deux semaines après avoir fait changer les plaquettes de frein pour également 250 dollars alors que jusque là, titine se comportait comme un charme.
- Hier, je suis de corvée pour aller chercher un visiteur du labo à l'aéroport de Boston. 2 heures et quelques de route dans des conditions dantesques: chutes de neige, un peu de pluie à certains moments, visibilité de 54 centimètres sur leur putain d'autoroute bourrée de nids de poules et absolument pas éclairée. J'arrive vivant à l'aéroport pour me rendre compte que l'avion est retardé très légèrement, deux petites heures (il arrivera finalement 30 minutes après l'avion qui partait du même endroit et était censé arriver une heure après, qui avait lui-même déja une heure de retard). Nous arriverons donc dans mon trou à 1h30 du mat' bien tassés.

Bien sûr, je ne rappellerai pas le souvenir toujours délicat du café à 350 dollars, café qu'à ce prix-là je n'ai même pas pu boire. Je ne m'attarderai pas non plus sur le cours du dollar qui m'a probablement fait perdre 300 ou 400 euros suite à un transfert deux semaines trop tôt.

Tout ça n'est finalement pas bien grave, à part pour mon compte en banque. Et puis, je peux toujours me remonter le moral, ou au moins relativiser, en pensant à ce post-doc qui ne candidatera pas cette année au CNRS car il n'a pas bien appuyé sur le bouton "valider" en remplissant son dossier sur Internet et s'en est aperçu après la date limite d'envoi des dossiers. Bim un an de perdu - mais non, pas de perdu, le post-doc c'est tellement génial, on en redemande, surtout avec d'aussi bonnes raisons (anecdote véridique qui m'a été transmise par Chtom: comme il dit, ça doit pas être facile de se lever tous les matins avec comme première pensée "MAIS QUEL CON!!!!"). 

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11 février 2009 3 11 /02 /février /2009 21:22

Au menu de ce début février, déjà deux journées de "formation" ou je joue le rôle de technicien supérieur pour des collaborateurs de mon boss, sur des projets auxquels je ne serai jamais ni de près ni de loin associé (en clair, je leur apprends juste à se servir d'un de nos appareils, en clair deux journées de perdues), une journée à m'occuper des lycéens qui s'amusent à faire de la science chez nous une fois par mois (en clair, une journée de perdue), dix jours à bosser sur une proposal que mon chef m'a poussé à écrire et qu'on ne soumettra probablement pas (en clair, du temps de perdu). Le compte est bon. Et je ne comprends toujours pas pourquoi mon chef ne file pas ce genre de trucs à la con (hormis la proposal) à ses thésards plutôt qu'à ses post-docs.

Il y a un an presque exactement, c'était la même chose puis ça s'était quelque peu calmé. Est-ce la période qui veut ça?

Ah, et puis la manipe complémentaire que je devais faire avant de soumettre mon article (manipe qui comme de juste ne marche pas), s'est transformé depuis ce matin en deux manipes complémentaires. Une manipe, d'après mon chef "pretty straightforward", mais qui d'après moi nécessitera bien deux-trois mois de boulot si tout se passe bien. Vu qu'il passe la tête dans nos salles de manipes douze minutes une fois tous les quatre mois, j'aurais tendance à me faire plus confiance sur les questions techniques. De plus, l'intérêt de cette manipe me semble, même si elle marche, disons, pour faire dans l'euphémisme, peu évident: comme je l'ai déjà dit, les américains ont beaucoup d'idées mais on ne peut pas dire que prendre du recul pour s'assurer que l'idée est ET intéressante ET réalisable expérimentalement, ce soit leur fort (faut dire que quand on a 25 étudiants et de la thune à dépenser on peut toujours en envoyer un au casse-pipes pendant deux ans avant de se rendre compte que bon ben ça marche pas - ça va probablement un peu changer prochainement).

Comme de plus je dois gérer mes problèmes de visa, d'impôts, et mon retour en France pour des fuckin' séminaires (le séminaire, pour le post-doc c'est un peu l'équivalent de la tournée du représentant de commerce: il sait très bien que ça ne servira très probablement à rien, mais il est obligé de le faire), j'ai pas trop la tête à bloguer.

Par contre j'en ai plein le fion.   

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20 janvier 2009 2 20 /01 /janvier /2009 22:44

Ce matin, vers 10h30, je me suis servi ce qui deviendra surement le cafe le plus cher de ma vie. Ce matin, vers 10h31, je renversai 15 bons centilitres du dit cafe sur mon ordinateur allume. Malgre mes efforts pour eponger le plus rapidement possible, l'ecran est subitement devenu blanc, le bouton on/off ne repondant plus.
Apres avoir retire la batterie puis devisse ce qui etait devissable pour essuyer l'interieur, je n'ai fait qu'attendre, jusqu'a present sans succes, que l'ordinateur reponde a mes sollicitations.

Je l'apporterai demain au service informatique de la fac si un miracle ne se produit pas cette nuit. J'ai peu d'espoir.

C'est con, ma derniere sauvegarde remontait a un certain temps...

Dommage collateral, le recit trepidant de mes aventures new-yorkaises attendra.

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16 janvier 2009 5 16 /01 /janvier /2009 15:42
Nous retournons à New-York City ce week-end avec Priscilla, profitant du week-end prolongé (lundi est le Matin Luther King day, férié) pour profiter un peu de l'été indien* et accessoirement fêter nos quatre ans de vie commune. Nous en sommes encore au stade où ça se fête.

Au menu, visite de la librairie française sur la Rockefeller promenade, la plus vieille des Etats-Unis, dont les portes vont sous peu fermer définitivement. Puis sans doute Harlem, devenu un quartier bobo. Pour le reste, nous verrons où nos pas nous amènent.
Et samedi soir, dîner au Gilt, restaurant du New York Palace Hotel fraîchement double étoilé. Je souhaitais au départ aller chez Jean Georges ou chez Daniel, mais nous nous y sommes pris trop tard et les seules places disponibles étaient à 22h45... Chez Gilt, solution de repli donc, le décor a l'air superbe et j'ai lu de bonnes choses sur la cuisine. Par contre, deux points que j'ignorais au moment de ma réservation: ils viennent de changer d'"executive chef" (le nouveau était sous-chef depuis 2006 donc ça ne devrait pas changer grand chose cependant) et c'est un endroit super hype depuis qu'il apparait régulièrement dans la série Gossip Girl (pour ceux qui ont la chance de ne pas connaître, c'est un peu le Beverly Hills des années 2000, sauf que ça se passe à New-York: les graves problèmes existentiels de la jeunesse dorée sont dévoilés sans tabous...). Espérons donc que nous ne verrons pas trop de blaireaux, et que nous ne ferons pas trop tâches au milieu des tailleurs Chanel et des costards Armani.



* New-York étant au "sud" comparativement au Massachusetts, il y fait relativement chaud en ce moment, dans les -10 degrés. Je dois avouer que le -25 de ce matin dans le Western Mass, ça pique un peu les oreilles quand on prend pas de bonnet. Et que je commence à regretter d'avoir paumé mes gants.
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13 janvier 2009 2 13 /01 /janvier /2009 16:40

Je suis un "collectionneur" de CDs. Je dois en avoir à vue de pif 350, dont grosso merdo 200 à ranger dans la vaste catégorie "métal" (du nuclear metal au hard FM en passant par le celtic folk metal), et le reste dans la encore plus vaste catégorie "pas métal" (pop, rock, chanson française, nouvelle chanson française, variétoche, blues, pas de jazz, pas de classique).

Si j'étais psychologue, je vous expliquerais pourquoi, entre ça et l'habitude de manger du pain avec mes yaourts, j'ai, enfant ou adolescent, calqué tant de comportements, qui pour la plupart me sont d'ailleurs restés, sur ceux de mon frère ainé. Ou alors du côté compulsif de la chose, qui fait que sur les 350 CDs, j'en écoute 50 régulièrement, 200 occasionnellement, et 100 jamais (je dois même en avoir un ou deux que je n'ai pas déballés, c'est dire la gravité de la situation).
Mais en fait, on s'en branle.

Ce dont je voulais vous causer, ce sont ces CDs méconnus, que j'ai dénichés souvent par hasard, ou parfois par méconnaissance de l'histoire de la musique, et qui selon moi n'ont pas eu un succès en rapport avec leurs qualités intrinsèques. Je les séparerais, là encore, en deux catégories distinctes:
- Les albums malheureusement pour eux estampillés "métal", et donc passés quasi-inaperçus, qui auraient pourtant pu avoir un public beaucoup plus large ne serait-ce que s'ils avaient été placés dans la section "rock" à la Fnac, section qui fait moins peur au grand public, celui qui voit le "métal" comme un assemblage de bruits dissonnants crées par des jeunes voyoux aux cheveux longs qui tuent des chats dans les cimetières entre deux séances de messes noires. Bref, des albums de "métal" pas très "métal" mais trop assimilés "métal", voyez? Dans la même catégorie, on peut aussi ranger les albums "métal" vraiment "métal", pondus par des groupes inconnus, qui le sont restés mais qui auraient mérité de ne plus l'être vu la qualité de l'album largement supérieure à la moyenne des productions du même genre.
- Les albums considérés par les fans du groupe concerné (ou les critiques) comme faibles voire indignes de sa discographie, et ce généralement pour des raisons n'ayant pas grand chose à voir avec les chansons proprement dites (arrivée d'un nouveau chanteur forcément moins bien que l'ancien, virage artistique vers des contrées "trop commerciales" etc).

Quelques exemples, maintenant.
Dans la première catégorie:
- Ayreon, le double CD Universal Migrator. Ayreon est le projet ambitieux d'Arjen Lucassen, et donne dans l'opéra rock, à la croisée du progressif, du métal, voire de la pop et de l'électronique. Lucassen écrit et joue quasiment toute la musique, et invite des guitaristes renommés pour les soli, et des chanteurs de tous horizons pour les textes. Je n'irais pas jusqu'à clamer que les chansons pourraient passer sur NRJ, mais cet album franchement mélodique et bien foutu, avec quelques "tubes" potentiels, peut définitivement plaire aux amateurs de rock progressif, type Yes, Pink Floyd ou Marillion, sans le côté démonstratif un peu pénible d'un Dream Theater. L'alternance des chanteurs est également plutôt agréable, l'univers de chaque chanson étant bien adapté aux différentes voix.
- Mago de Oz, La Leyenda de la Mancha ou le double CD Finisterra. Mago de Oz est un groupe espagnol qui donne dans le "métal celtique". En gros, imaginez du Matmatah plus énervé, plus technique, et sans les paroles ciblées "ado rebelle" (je ne parle pas espagnol, mais les albums sont souvent "conceptuels"). Il y a quelques réminiscences Maidenesques ou plus généralement heavy, notamment pour les duels de guitare et la voix aigüe parfois très poussée du chanteur. Cela dit, je vous mets au défi d'écouter Fiesta Pagana ou la Danza del Fuego sans vous mettre à sautiller niaisement en tapant des mains. Le succès du groupe est malheureusement limité à l'Espagne et à l'Amérique du Sud, ils ne sont à ma connaissance passés qu'une fois en France dans le cadre d'un festival (et encore était-ce pour un set acoustique d'une demi-heure). Cela dit, même si je trouve que depuis, leurs albums sont moins entraînants, pour cause de virage plus progressif et conceptuel pas forcément judicieux, ils sont très faciles à dénicher chez Gibert Joseph, pour les curieux. 
- Luca Turilli, King of the nordic twilight. Luca Turilli est le guitariste du groupe de "Hollywood Metal" Rhapsody (of Fire depuis quelques années pour des raisons de copyright). J'ai tendance à trouver Rhapsody un peu pénible, pompeux avec un chanteur pénible, comme du mauvais Yngwie Malmsteen en somme. Bizarrement, cet album de Luca Turilli tout seul, c'est mieux, un poil plus catchy, moins boursouflé. Et le chanteur, un allemand sorti d'on ne sait où, a une voix excellente. Quasiment toutes les chansons ont un pouvoir de pénétration immédiat (non, ce n'est pas sale, ça veut juste dire qu'on les retient bien, un peu comme du Christophe Maé, par exemple...).
- Within Tempatation, Mother Earth: Within Temptation a connu le succès avec un album assez médiocre (The Silent Force) lorgnant très fort du côté du créneau Evanescence qui venait juste de splitter et laissait la place libre: à la clef, entre autres, un Zénith et une première partie de Maiden au Parc des Princes. Bref, un néo-métal moyennement inspiré, plus poppy que métal d'ailleurs, et avec une chanteuse bien gaulée pour les clips. Malheureusement, les suiveurs ne sauront jamais que leur album précédent, Mother Earth, était quant à lui une petite perle de métal atmosphérique (la seule chose de métal ici étant l'utilisation de guitares électriques avec un son saturé), et que Sharon, en plus d'avoir de grosses miches, a une voix potentiellement envoutante. Plusieurs chansons de cet album (Mother Earth, Ice Queen, Our Farewell) auraient mérité de passer en radio, leurs maisons de disques n'auraient ainsi pas eu à les convaincre de changer de style pour percer.  
- The 69 Eyes, Paris Kills. Leur musique donne dans le "Goth'n'Roll". Clairement, ça veut dire que c'est plus pêchu que du gothique à la My Dying Bride ou Type O Negative. Comment ça c'est tout sauf clair? Bon ok, bande de vermisseaux boursouflés d'ignorance: musicalement, on est assez proche du hard FM à la Bon Jovi. Bon Jovi vous connaissez quand même, merde? 
Par contre, le chanteur a une voix définitivement "goth", c'est à dire qu'il ferait passer Barry White pour un ado n'ayant pas encore mué. Le tout est plutôt plaisant à écouter, et si j'étais leur manager, je les aurais bien mis sur le créneau de ces blaireaux de Tokio Hotel, bref le genre de groupes qui génère de l'explosion de foufounes chez les pucelles en mutation hormonale. Malheureusement ils ont probablement un style trop destroy pour les jouvencelles, ou surtout pour leurs parents (alors que la permanente du chanteur de Tokio Hotel fait très propre sur elle. Il a de plus tellement l'air gay que l'émoustillement des minettes en devient comique).
- Skylark, The Divine Gates (double, voire triple album). Skylark est un groupe italien franchement inconnu (même la presse spécialisée n'en parle quasiment jamais, de ce que j'ai pu en voir), et franchement c'est dommage. Ils sont un peu dans la même veine que Rhapsody ou Stratovarius, bref, du métal symphonique, avec tempos élevés, soli échevelés à la Malmsteen, duels clavier-guitare, chanteur à voix suraigue. Rien de bien révolutionnaire mais à mon sens leurs compos sont largement meilleures que celles de Rhapsody, groupe autrement "successful". Je les ai découverts par hasard mais c'est un groupe qui me semble-t-il aurait mérité de faire une plus belle carrière.

Dans la deuxième catégorie, je citerais:
- Iron Maiden, The X-Factor: premier album post-Bruce Dickinson. Pour bon nombre de fans, Blaze Bayley était une catastrophe (les fans les plus extrêmes ne s'étaient déjà jamais complètement remis du départ de Paul DiAnno en 1982...): pour la seule fois de sa carrière, Maiden s'est trouvé jouer dans des salles de type Zénith, au lieu des Bercys habituels. Mais bon, à mon sens cet album est très bon, malgré quelques chansons pourraves (mais Maiden a toujours eu du mal à sortir des albums sans une ou deux bouses). Plus sombre qu'à l'accoutumée, un peu plus "prog" aussi peut-être. The Sign of the Cross est LA chanson qui m'a fait adorer Maiden. C'est aussi sur The X-factor que Steve Harris a sorti ses premières compos systématiques "démarrage arpège lent, montée en puissance, puis tagada tagada guerrier" (un peu à la Hallowed Be Thy Name) qu'on retrouve depuis en un ou deux exemplaires, en souvent moins inspirées, sur tous les albums (The Clansman, No more lies etc).
- Helloween, The time of the Oath. Helloween est un groupe de speed metal qui a connu son heure de gloire au milieu des années 80 avec le double album Keeper of the seven keys. Puis le co-leader du groupe (Kai Hansen) est parti fonder Gamma Ray (dont je parlerai plus bas) et l'intérêt du public est pas mal retombé. L'arrivée d'Andi Deris au chant a suscité moult critiques et la plupart des albums se sont fait descendre en flèche par la presse spécialisée. The time of the Oath est pourtant un très bon album de speed mélodique, avec ce qu'il faut de refrains catchys, de tempos 250 bpms et de wohohoh, dans la plus pure tradition "Future World". Les deux ballades ne dépareilleraient pas chez Scorpions. 
- Gamma Ray, Powerplant. Gamma Ray a un succès critique plutôt plus important que Helloween, mais Helloween vend probablement plus de disques (c'est toujours le même schéma type John Lennon vs Paul McCartney). Plusieurs de leurs albums ont été bien reçus par la critique, mais ce Powerplant est passé assez inaperçu. C'est pourtant à mon goût leur meilleur album, avec une reprise des Pet Shop Boys, une parodie de Manowar, et des chansons moins sombres qu'à l'accoutumée, bref dans la veine d'un Helloween old school.

Enfin, deux CDs qui sont un peu à cheval sur les deux catégories:
- WASP, The Crimson Idol. The Crimson Idol, c'est pour moi l'exemple type de l'album sorti au mauvais moment, et victime de la réputation de son compositeur. WASP était un groupe à succès (aux US tout au moins) qui donnait dans la provoc facile (diffusion de films pornos en concert, paroles licencieuses, costumes ridicules etc). Musicalement, du hard ricain classique, un poil plus bourrin que Poison ou Bon Jovi mais rien de bien méchant (hormis la voix assez agressive de Blackie Lawless). A la fin des années 80, les groupes de ce genre (Motley Crüe etc) ont commencé à passer de mode, remplacés par Metallica, puis par Kurt Cobain. Blackie Lawless, âme du groupe, très influencé par Pete Townshend des Who a sorti cet album conceptuel (ou opéra rock, j'ai jamais vraiment pigé la différence, si tant est qu'il y en ait une) à la Tommy en 1992. Il raconte la gloire puis la décadence de Jonathan, star de rock. Cet album passé presque inaperçu, car sorti six mois après Nevermind et par un mec connu surtout pour avoir sur scène une bite en plastique crachant du feu et ses chansons de 3 minutes intitulées "I fuck like a beast", est pourtant superbe musicalement parlant. L'histoire et les paroles sont aussi très chiadées. Une mélodie revient fréquemment, jouée différemment. Les tempos varient, et rien n'est à jeter. Si je ne devais vous en conseiller qu'un dans la liste, ce serait celui-la. 

- Rage, The end of all days. Rage est un groupe de trash allemand, dont les vieux albums ne sont pas sans rappeler les vieux Metallica, avec des compositions moins chiadées. Depuis quelques années, ils donnent plus dans le heavy assez lourd avec des touches symphoniques (ils ont joué avec le Lingua Mortis Orchestra et leur nouveau guitariste, Victor Smolski, est un peu le nouveau Malmsteen). Du coup, il y a eu une transition qui dura en gros trois albums, au milieu des années 90, entre ces deux styles pas si éloignés mais pas si proches quand même. Pour moi, le dernier album de cette période transitoire est énorme. Un croisement de Maiden sous amphétamines pour les tempos et la musicalité (avec une reprise musclée du Trooper), et de Metallica pour la lourdeur du son et la voix puissante de Peavy Wagner. Le seul petit bémol est ici les soli (pas au niveau des groupes susmentionnés), mais bon, parfois, même dans le heavy metal, la branlette de manche n'est pas ce qu'il y a de plus fondamental.

Voila, vous reste plus qu'à consulter Wikipédia pour en savoir plus sur les groupes dont à propos desquels je vous ai pondu cet article, puis à vous rendre chez votre revendeur préféré ou à télécharger tout ça plus ou moins légalement: pensez quand même que la plupart de ces groupes, niveau ventes et donc revenus, c'est pas U2 ni même Metallica. 

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