12 avril 2007
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Mais, te dis-tu depuis quelques semaines, ce blog est censé décrire la vie d'un thésard en son labo. Pourquoi donc Mix le trublion nous boursoufle-t-il alors le cortex avec ses analyses politiques dont la pauvreté n'est pas sans rappeler les plus belles pages d'Alain Finkelkraut, l'auto-proclamé "chantre de l'innapartenance" (mais qui nous fait quand même bien comprendre pour qui il faut voter).
Bref, soyons plus légers, cools, à la fraîche, détendus du gland, et pour ce faire, voici la copie d'un mail que j'ai adressé au labo avant-hier.
Ah ça fait du bien, ça faisait longtemps que je n'avais pas parlé de cacas. D'ailleurs, café du matin... il est l'heure.
Bref, soyons plus légers, cools, à la fraîche, détendus du gland, et pour ce faire, voici la copie d'un mail que j'ai adressé au labo avant-hier.
Bonjour,
Je suis usuellement peu enclin à me donner le rôle du chevalier blanc, mais le week-end pascal et quelques observations récentes ont inspiré ma plume (qui est blanche aussi, contrairement au sujet de ce qui va suivre).
Je m'excuse d'avance auprès de l'immense majorité des gens bien élevés qui peuplent notre laboratoire, mais je ne dispose pas des noms des quelques gougnafiers (à moins que, de façon moins manichéenne, nous, et nos petits travers personnels, soyons tous un petit peu coupables, et que tant de petipeus associés finissent par engendrer un grospeu).
Les toilettes: Une récente publication (Coprovitch J., Pooh H-W et al., Nature, 37, 2004) ayant montré sans équivoque que même les filles font caca, ce paragraphe sera peut-être d'utilité générale. Il est de bon ton après la grosse commission (et même après la petite) de tirer la chasse. D'autre part, je sais que l'effort peut paraître surhumain, mais lorsqu'un mauvais kebab de la rue Mouff' cause ce que la décence convient d'appeler des traces de pneu au fond de la cuvette, on (je veux dire, l'utilisateur d'après) appréciera l'usage de la petite balayette généralement en bas à droite à côté du trône (parfois, en bas à gauche).
Voila, je terminerai sur les belles paroles du grand philosophe Yannick Noah, pour un monde (et un laboratoire) meilleur
"Puisqu'il faut changer les choses
Aux arbres citoyens !
Il est grand temps qu'on propose
Un monde pour demain !"
Ah ça fait du bien, ça faisait longtemps que je n'avais pas parlé de cacas. D'ailleurs, café du matin... il est l'heure.