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  • : La vie au labo
  • : Les pensées - j'ose le mot- diverses d'un jeune scientifique ayant obtenu un poste académique à l'Université, après presque trois années en post-doctorat dont deux au fin fond du Massachusetts. Ca parle de science (un peu) mais surtout du "petit monde" de la science. Et aussi, entre autres, de bouffe, de littérature, de musique, d'actualité, etc. Et de ma vie, pas moins intéressante que celle d'un autre.
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  • Misanthrope optionnellement misogyne et Esprit Universel.

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9 février 2007 5 09 /02 /février /2007 09:27
Un vieux texte que j'avais écrit il y a une paire d'années, et qu'à la relecture (je suis tombé dessus par hasard), je trouve toujours correct:

le critique des inrocks en parlant de Sin City a écrit:
Ce film est au film noir ce que certains groupes de heavy-metal sont au blues : une copie un peu ridicule à force de surgonflette, faisant certes beaucoup de bruit mais totalement dépourvue de sensualité ou de mystère.


Tout d'abord, soulignons bien, pour les non-initiés, que le heavy-metal est aussi éloigné de blues que Pascal Obispo du rock'n'roll. Le plumitif voulait sans doute causer du "hard-rock". On me rétorquera que je joue sur les mots. Peut-être. Mais un amateur de reggae trouverait-il ça normal qu'on appelle ska ou ragga reggae, par exemple? Je ne crois pas. Eh bien il y a autant de différence entre AC DC et Iron Maiden (pour prendre les plus gros groupes de hard rock -ou big rock- et heavy metal) qu'il n'y en a entre les Rolling Stones et Jethro Tull.

D'autre part, j'ai remarqué cette propension chez certains (dont probablement ce journaleux des Inroculs) à se revendiquer amateurs de blues, parce qu'ils ont une anthologie deux cds (les meilleurs tubes de blues depuis 100 ans) chez eux, qu'ils connaissent le nom de B.B. King (et qu'il savent que sa guitare se prénomme Lucille), qu'ils ont entendu un standard de Robert Johnson repris par Jimmy Hendrix, qu'ils tapent du pied quand ils entendent boom boom de John Lee Hooker et qu'ils ont vu un film de Scorcese sur le blues.
Ca fait bien quand on en parle dans les comités branchés, mais bon, au fond on n'y connait rien (c'est facile de faire semblant, regardez les quelques lignes précédentes), et on fonce au concert de Franz Ferdinand ou de Moby.
Bref, des vrais connaisseurs de blues, j'en connais pas lourd.

Et puis dénigrer le métal, c'est tellement facile. Ah tous ces gros boeufs bourrés à la bière qui braillent comme des porcs en entendant du bruit à 300 dbs, et qui tapent les petites vieilles et profanent les cimetières. Ca fait le fond de commerce de Karl Zéro et M6 (un reportage toutes les trois semaines) et d'Arthur (qui invite des groupes à son émission sur Europe 2 pour se foutre de leurs gueules à coups de clichés). C'est oublier un peu vite que tous ces groupes à la mode encensés par ces mêmes Inrocks ont pompé honteusement l'imagerie et les sonorités métal des années 70-80 (Black Sabbath, Deep Purple, Led Zep) pour la recycler vaguement.

Pour conclure, ce genre de propos m'agace prodigieusement.

Une petite citation de MANOWAR (ça apportera de l'eau au moulin sur la non-subtilité des hardos): If you're not into metal, you're not my friend.
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23 janvier 2007 2 23 /01 /janvier /2007 10:55

Voila, après un an d'absence, peu ou prou, mon grand retour attendu par plus personne, forcément. Loin des yeux, loin du coeur, ça marche aussi pour les blogs.

Après m'être laissé griser par le succès, avoir cédé mon âme d'artiste aux procédés mercantilistes inhérents à la blogosphère et en conséquence perverti mon écriture (pour ceux qui n'aiment pas les mots de trois syllabes et plus: moi y en a avoir forcé moi-même à écrire de la merde tous les jours parce que moi y en a vouloir que mes 20 lecteurs ils continuent à me lire), je reprends mon indépendance et n'écrirai que quand je le souhaiterais. Ou plutôt, que quand j'aurais quelque chose à raconter. Autant dire que vous ne ferez pas d'overdoses, amis lecteurs, si vous reviendez.

Bisous.

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31 mai 2006 3 31 /05 /mai /2006 10:23

Bobby Steelballs est un homme soucieux. Sa machoîre carrée est, ces jours-ci, constamment crispée. Ses sourcils froncés.

Ses étudiantes s'inquiètent:  Qu'arrive-t-il à leur professeur préféré?

Bobby, la quarantaine rayonnante, le front haut, les cheveux poivre et sel, le regard bleu gris déterminé, enseigne l'histoire de l'art à Harvard, dont il fut lui-même l'un des plus prestigieux éléments 20 ans auparavant, après avoir été diplômé de physique quantique à Stanford et de biologie cellulaire à Melun.

Sa passion pour l'archéologie et la littérature mérovingienne (il est titulaire d'un doctorat dans ces deux domaines) font de lui l'un des professeurs les plus estimés de la scène internationale.

Il entraîne de plus l'équipe de football de l'université et se produit en tant que violoniste soliste à travers le monde pour ses loisirs.

Mais ouais, en ce moment, Bobby est inquiet.

La prophétie qu'Ambroise Paré, le célèbre médecin de Catherine de Médicis, fit en 1567, est sur le point de se réaliser.

"Le sixième jousr du sixième mois de la sixième asnnée, la bêste ensdormie se reveilleroit de son prosfond sosmeil pour dosminer le monsde et l'Aspocalyspse résgnera à jasmais pour plongeoir l'husmanité dans les ténèsbres".

Bobby consulte son calendrier: blood and guts, se dit-il, plus que 27 jours avant le 6 juin 2006. Comment faire pour sauver le monde en si peu de temps? Et damned, personne ne se doute de rien. Je suis seul...

 

A suivre.

 

Nota Bene: tous les éléments contenus dans cette saga sont véridiques et sont le fruit de profondes recherches scientifiques. Ceci n'est pas un roman.

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31 mai 2006 3 31 /05 /mai /2006 09:59

Eh oui, toujours pleins d'idées pour d'éventuelles chroniques qui fourmillent, à divers moments de la journée.

Fainéant comme toujours, je me dis qu'elles sont bien au chaud dans mon énorme cerveau et qu'il ne sert à rien de prendre 10 secondes pour en noter les mots clefs sur un post-it.

Et puis forcément, paf, j'oublie tout, et, au moment où je me décide à coucher sur le papier mes fulgurances, il ne reste qu'un gros vide dans mon cortex abîmé par une vie de débauche.

Alors je reste comme, comme quoi déjà?, devant mon clavier et je ne trouve pas les mots.

 

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26 avril 2006 3 26 /04 /avril /2006 09:28

Un jour banal, un vain butor, nabot binoclard, pourvu d'un bouc, frisotis sur son occiput, annonça qu'il trouvait amusant d'avoir occis la fiction dans un roman. L'important fut pour lui, ainsi qu'un grand tas d'abrutis, l'utilisation du mot, a fortiori sans aucun attrait pour un fond, aussi pourri soit-il. Jouant sur du grammatical ou tutti quanti pour la construction d'un manuscrit.

Il m'apparaît qu'un avis aussi fat nuit au travail du scribouillard.

Disposant d'un an, plus ou moins, quasi tout un chacun d'un brin savant aimant son stylo pourra aboutir au mot fin. Positif, car suivant la loi.

Boulot artisanal. Bon tour de main, ok.  Mais bof... Pas bandant pour trois sous.

Ca, l'art? Aucun point commun.

Un vrai, un grand plumitif aura toujours pour but  la divagation du public. Pour ça, obligation d'avoir l'imagination, l'inspiration.

Il faut bâtir. Qui dit roman dit fond, suivi d'un individu, sans omission ou circonvolution. Il faut offrir là l'original, la passion, pour voir surgir du divin.

Voila ma conclusion, j'y croirai jusqu'à la mort. Prout.

 

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14 avril 2006 5 14 /04 /avril /2006 17:06
Enfin les vacances. Temps de la branlette, de la sieste, du manger, et un peu de la remise en forme psychique et physique. Le beau temps du sud de la France pour redonner des couleurs à la vie. Pas trop le moment de l'écriture, donc. Pour les aventures en klingon ou la défense des prostituées (un grand passage des "Choses vues", ou Victor se met en scène héroïquement à la troisième personne), il faudra patienter. Quoique, sait-on jamais, le sommeil réparateur pouvant s'avérer un baume bénéfique pour l'inspiration roidie telle un muscle endolori (métaphore inspirée par l'état de mes cuissots suite à une séance vélocipédique intense ce matin). A très vite, ami-x.
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11 avril 2006 2 11 /04 /avril /2006 14:33

Non, je ne suis pas moche. Enfin, si peut-être, mais là n'est pas la question. Qu'on m'appelle mademoiselle depuis trois mois non plus. Quoique. Est-ce dû uniquement à mes longs cheveux blonds vénitiens, ou au fait que je suis vraiment effeminé et que ma tentative de moustache est réellement abjecte?

Bref.

Devant mon manque d'inspiration patent (si quelqu'un peut m'expliquer l'article précédent, je suis preneur), je fais appel à vous lecteurs, avant que vous ne désertiez pour de bon vers le blog de Kévina ou de Jean-Pierre. Je vous propose, dans la petite case commentaire jointe à cet article, de me proposer des sujets de chroniques. Sérieux, stupides, qui vous intepellent ou pas, quels qu'ils soient, je relève le gant.

Merci d'avance pour votre participation. A votre bon coeur, messieurs dames.

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31 mars 2006 5 31 /03 /mars /2006 15:17

9 jours sans écrire. Petit couplet habituel pour m'excuser auprès de mes 15 fans, et des trois autres.

Trop occupé à aller casser du CRS avec mes amis syndicalistes.

Enfin, malheureusement, ce n'est pas aussi rock'n'roll, je n'étais qu'occupé à rédiger la 48ème version de mon article arlésien, qui je l'espère, arrive enfin en phase terminale (sinon, c'est moi qui vais l'être bientôt). Mes chefs, après avoir géré leurs congrès, leurs demandes de financement, leurs nouveaux stagiaires, leurs vacances, ont décidé de prendre le problème à bras le corps, ce qui me laisse augurer d'une conclusion heureuse autant que prochaine.

En attendant, je reprends la plume et ça va chier dans le ventilo.

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20 mars 2006 1 20 /03 /mars /2006 16:10

Je vois que mes élucubrations politico-désanchantées ne me permettent pas de fidéliser de nouveaux lecteurs. Je vais donc revenir à l'univers plus basique du blog socio-culturel, plus cul que turel, d'ailleurs.

Je commence par la version 12-14 ans:

HiR, G T O ciné kan G rencontré 1 gross cochonn ki me ma-T avc des yeux 2 braise. L m a di ke ge ressemblé à M. Pokora. G T tro fi-R.

Je lé enmené boar un V-R o McDo. On a discu-T et on a tro kiffé. L ador oci le dernié Harry Potter et Green Day.

L porté un gin DIESEL tro bô et on voyé son string. Sé converse rose été tro class et son body Van Dutch ultra sexy.

On cé doné no tél. Ge lui é envoyé 1 SMS. J espèr kon va se revoar. J émeré tro sorti avc.

Bisouxxx a ts les blogueurs.

Mixou la malice. 

Je continue avec la version 20-30 ans. Seul le langage varie, le fond reste le même (enfin, non, il y a souvent une touche de pseudo-second degré, toujours le même, assez pitoyable):

Hier, je me connecte sur Meetic comme tous les soirs, désespérant d'y rencontrer enfin quelqu'un d'intéressant. Ma vie, c'est comme Bridget Jones, c'est fou.

Ouais, sur meetic, les mecs c'est tous des porcs, soit ils ne sont là que pour mon cul, soit ils sont trop moches. Bizarrement, je n'y ai pas encore trouvé le prince charmant, mais plutôt des désespérés comme moi.

Et puis, ce soir, j'ai rencotré Pierrot. On est allé discuter dans un café, et moi qui suis si difficile j'ai eu le coup de foudre. Comme moi, il adore Ana Gavalda, et puis c'est un grand fan de Vincent Delerm.

Ensemble, on est allé voir Angel-A de Besson, et on a trouvé que c'était la plus belle histoire d'amour qu'on ait vu au cinéma.

Il est un peu timide alors il n'a pas osé me raccompagner chez moi. Je viens de me faire le maillot en pensant à lui, j'espère qu'on fera l'amour très prochainement parce que je n'avais jamais connu une telle communion de pensée avec quelqu'un.

 

 

J'espère que cette nouvelle approche me vaudra le succès dans les jours qui viennent.

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20 février 2006 1 20 /02 /février /2006 19:14

Par définition desprogiennes, il précède l'âge pourri.

Bref, si il y a cinq ans le moi d'alors avait lu certaines chroniques du moi d'aujourd'hui, il se serait dit "quel polard de merde celui-là".

Eh oui, le rebelle nihiliste qui était en moi a bel et bien disparu pour laisser la place au petit bourgeois confortable.

Société, société tu m'auras pas, chantait Renaud, et puis bon, après tout lui aussi, elle l'a eu (le Renaud qui chantait ça viendrait-il bavocher sa misère chez Marc-Olivier Faugiel?). Alors pourquoi pas moi?

 

Ou alors, le rebelle nihiliste qui était en moi était déjà totalement moulé dans le système, à l'instar des petites pucelles de noir vêtues qui écoutent Nirvana (ou Slipknot... pauvre Kurt Cobain, même mort, la société l'a eu) à fond dans le bus en regardant la populace d'un air vindicatif.

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