Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : La vie au labo
  • : Les pensées - j'ose le mot- diverses d'un jeune scientifique ayant obtenu un poste académique à l'Université, après presque trois années en post-doctorat dont deux au fin fond du Massachusetts. Ca parle de science (un peu) mais surtout du "petit monde" de la science. Et aussi, entre autres, de bouffe, de littérature, de musique, d'actualité, etc. Et de ma vie, pas moins intéressante que celle d'un autre.
  • Contact

Profil

  • mixlamalice
  • Misanthrope optionnellement misogyne et Esprit Universel.

Recherche

2 février 2006 4 02 /02 /février /2006 11:55

Le style est sans doute l'un des fondements de la littérature. Pour devenir un bon écrivain, il faut "trouver son style".

J'essaie de trouver le mien ici.

Et, quand j'analyse rétrospectivement ce que j'écris, je me dis que, peut-être, j'ai un style. Tout au moins dans mes chroniques que je qualifierais de "légères". Un style forcément inspiré (serais-je le nouveau Desproges?) quoique pas toujours très inspiré (quel talent de jongleur des mots). Bref, c'est sans doute ce que j'écris de mieux.

Le bât blesse lorsque je m'attaque à des sujets plus "sérieux". Je suis plus hésitant, je le sens lorsque j'écris. Je me tâte, car le ton décalé qui me vient naturellement  n'est pas toujours adapté pour des thèmes qui me tiennent à coeur.

Alors je me tourne vers mon idole, vers ce cher Victor. Comme je l'ai expliqué ailleurs, Hugo est très fort pour exposer ses idées. Il procède par phrases courtes, à la limite du péremptoire, mais qui s'enchaînent à merveille pour produire une argumentation sans faille, même si le point de vue défendu semble a priori litigieux. A un point tel que c'en est agaçant.

Vous remarquerez que, dans mes chroniques "sérieuses", je recours, plus ou moins consciemment, à ce procédé de phrases courtes (que j'essaye de rendre cinglantes). Malheureusement, n'est pas Victor Hugo qui veut, et je crains que ce que je ponds ne ressemble plus à des articles politiques de Paris-Match.

Bof. Je suis aussi là pour progresser.

Partager cet article
Repost0
2 février 2006 4 02 /02 /février /2006 10:00

Malgré le titre trompeur, je ne compte pas parler ici de ma bite. Je ne souffre pas, tel Napoléon, de priapisme.

Je voulais plutôt souligner que la cadence blogienne n'est pas tous les jours facile à tenir.

Pour fidéliser la clientèle lectrice, il me faut écrire encore et encore. Trois jours sans chronique, et l'audience baisse dangereusement.

Or , mon travail, parfois, me passionne. Ne riez pas.

D'autres fois, l'inspiration n'est pas au rendez-vous. Quand je n'écris pas, hein. Quand j'écris, vous trouvez peut-être que je n'ai pas d'inspiration non plus, mais c'est une histoire d'échelle de valeurs. La par exemple, vous vous dites que je racle les fonds de tiroir. Ca ne vole pas bien haut tout ça. Originalité, néant.

Mais je suis seul. Avec mes petits doigts boudinés, et même avec la meilleure volonté, il m'est difficile d'écrire assez pour contenter l'appétit littéraire du badaud. D'écrire toujours à un niveau stratosphérique, comme dirait Georges Eddy. Et c'est pour ça que, rentré chez lui, il se jette sur le dernier Ana Gavalda dès qu'il a fini le nouveau Dan Brown.

Je porte une lourde responsabilité, parfois difficile à assumer.

Partager cet article
Repost0
24 janvier 2006 2 24 /01 /janvier /2006 20:01
Que mes lecteurs quotidiens (entre 17 et 21 selon les jours, je suis encore loin du Zénith mais tout de même) soient remerciés ici de leur patience.
Dès que j'en aurai fini avec mes surveillances d'examens, mes corrections d'examens, mes manipes foireuses, mes encadrements de travaux pratiques,  mes journées de formation, mes parties de belote, et tout le reste, je  reprendrai le clavier.
Promis, juré.
Partager cet article
Repost0
20 janvier 2006 5 20 /01 /janvier /2006 16:03

Pour cause de grande lassitude morale dûe à la fin de semaine et à des éléments extérieurs indépendants de ma volonté qui me cassent les couilles sévère, je n'écrirai pas de chronique aujourd'hui. Enfin, paradoxalement, j'en écris une quand même. Ben oui, c'est ce que tu es en train de lire, ami lecteur. Toi aussi tu me sembles fatigué, vivement le week-end.

Bref, pour te faire saliver d'impatience et pour que tu me restes fidèle, je vais ici tenter de t'appâter en faisant un peu de pub pour mes chroniques à venir.

Je compte prochainement parler de ce que j'appelle l'"intelligence sociale". C'est obscur, mais j'essaierai d'expliquer ce que je veux dire et en quoi ça me semble important.

Je ferai également une petite chronique sur l'intérêt des citations.

Si le coeur m'en dit, je tenterai d'ébaucher une critique de la critique (littéraire, cinématographique, musicale).

Et puis, les petits aléas de ma vie au jour le jour, lorsqu'ils présentent suffisamment de sel pour avoir un petit intérêt.

Non, ne pars pas, je te jure, ça va être intéressant. Bon tant pis.

Bon week-end à toi, lecteur. Ou peut-être lectrice, qui sait...

Partager cet article
Repost0
19 janvier 2006 4 19 /01 /janvier /2006 11:05

Le Malin a encore frappé. Depuis l'Inquisition, depuis Michel Sardou, on n'avait pas inventé d'instrument de torture aussi raffiné. La hotline, ce "service après-vente téléphonique", ferait passer le pal, l'écartèlement, le versement de plomb fondu sur les tripes, les lacs du connemara et tant d'autres supplices pourtant renommés pour de la vulgaire roupie de sansonnet.

Prenons l'exemple du fournisseur d'accès lambda et de l'utilisateur non moins lambda.

Par la magie de la concurrence, désormais, on peut, par un seul boîtier, avoir le téléphone, l'ADSL 20 mégas, 550 chaînes de télévision aussi passionnantes que Motor TV, la technologie wi-fi, et une option four micro-ondes.

C'est bien.

L'inconvénient, c'est que quand le-dit boîtier, made in Taïwan en plastique recyclé et avec des transistors de récupération dedans, lâche, l'utilisateur lambda se retrouve coupé du monde. Coupé du monde virtuel, entendons-nous bien. Mais bon, l'utilisateur lambda n'en profitera pas pour retrouver le monde réel, aller au restaurant, voir des amis. Non. L'utilisateur lambda, il veut voir son Navarro (car , malgré ses 550 chaînes, il continue à ne regarder que TF1).

Alors, le monsieur, il n'a pas d'autre choix que d'appeler la hotline. Pas d'autre choix car les fournisseurs d'accès ne fournissent pas d'accès à un service après-vente fait de vrais gens vrais.

Le numéro d'appel est nécessairement en 089, ce qui coûte 0.35 euros la minute. Pas si cher, me souffle-t-on. Attention au "par minute". Car tout commence toujours par une quinzaine de ces précieuses minutes à donner vos différents codes clients, à préciser en appuyant sur les touches 1,2 ou 3  de votre téléphone si votre problème est d'ordre, petit 1, technique, petit 2, administratif, petit 3, autre problème. Enfin, survient une jolie musique d'attente (type Oxygène de Jean-Michel Jarre) en son dolby, parce que la téléphonie aussi a fait des progrès.

Après trois cigarettes, l'utilisateur est enfin mis en correspondance avec un gentil correspondant. Très aimable, mais malheureusement, il n'a appris le français qu'en seconde langue au lycée. Et le langage des signes pour se faire comprendre, ça ne passe pas trop au téléphone. D'accord, pour le client, ce n'est pas trop pratique, mais pour le fournisseur d'accès, ça côute vachement moins cher de délocaliser sa hotline.  Mais bon, en parlant doucement, on finit par y arriver.

Commençant tout d'abord par confirmer les 50 informations qu'il a déjà données pour arriver jusqu'ici, le consommateur expose ensuite son problème. Le correspondant répond en lui demandant s'il ne veut pas changer son abonnement pour la nouvelle formule plus avantageuse, avec 30 mégas et 800 chaînes pour seulement 15 euros de plus par mois. Le gentil utilisateur, déjà vachement moins gentil que 20 minutes auparavant, lui répond que non parce que de toute façon il ne regarde que les chaînes hertziennes, et que 35 mégas pour lire des mails, aller sur les sites de boules et sur lequipe.fr, ça ne changera pas grand chose par rapport à 20.

Le blaireau à l'autre bout du fil explique alors que lui il ne gère pas les problèmes techniques,que le service technique n'est pas joignable pour l'instant, mais que patientez, il va vous mettre en ligne.

Après cinq nouvelles minutes d'attente sur Overdose de Jean-Michel Jarre, la communication est coupée, et la tonalité "occupé" retentit.

Ne pouvant molester à coups de pied dans l'estomac l'enculé de service qui lui a fait ce coup de pute, l'utilisateur s'en prend à sa femme, qui n'a rien fait mais justement. Quelques instants et beaucoup de décibels plus tard, lambda reprend, la main chevrotante, son téléphone...

Pourra-t-il regarder Navarro?

A suivre.

Partager cet article
Repost0
17 janvier 2006 2 17 /01 /janvier /2006 17:26

Je croyais avoir réussi à bien gérer la situation: mettre tous mes enseignements au premier semestre (à quelques heures près) pour pouvoir me consacrer à ma thèse pleinement, uniquement, avec amûûr, avec passion, au second semestre.

Las.

25 heures de cours d'école doctorale passionnants: économie et management. En voilà une idée qu'elle est bonne. Obliger des thésards à suivre des cours me semble déjà une hérésie (après tout ça ne fait que 25 ans de notre vie que nous le faisons). Encore que ça puisse être intéressant: s'informer sur un sujet que l'on n'a pas forcément beaucoup abordé mais qui s'avère utile dans le cadre de notre projet de recherche. Mais alors là c'est le bouquet. Si je fais une école formant à la recherche, si je choisis une thèse financée par le ministère de la recherche et donc sous-payée au détriment d'une thèse bien plus opulemment financée par une industrie quelconque, si je passe un grand nombre d'heures à aller enseigner à la fac, il me semble que cela prouve suffisamment clairement que le monde de l'entreprise ne me sied guère, non? Pourquoi m'obliger à suivre des cours de "management" (ou de pipot, hein) alors que tout mon cursus tend à montrer que ce monde ne sera jamais le mien? Mais soit.

En sus, nous rajoutons: 6 journées de formation à l'enseignement. Au choix. Dialogues avec des psychologues obsédés par le stade anal et la pédophilie incestueuse, cours de théâtre avec la troupe amateur du campus, analyses vidéos de présentations orales, j'en passe et des moins intéressants. Mais soit.

Correction de copies et surveillances d'examens, non prévues par mon contrat et non rémunérées. Sans compter les quelques heures près dont je parlais plus haut.

Mais soit. Je m'en fous, j'irai quand même présenter mes recherches à Rio de Janeiro en juillet, quels que soient les bâtons dans les trous que j'affronterai. Et quel que soit le degré d'avancement de mes recherches. Je suis même prêt à y aller à la nage. Rio, pensez. Je vais leur montrer, à ces brésiliens, comment un Frenchy joue au foot. Je vais leur montrer, à ces brésiliennes siliconées, ce qu'est un French lover.

Partager cet article
Repost0
17 janvier 2006 2 17 /01 /janvier /2006 09:45

Hier cela faisait un an. Un an que je suis avec mon égérie (vous me pardonnerez, lecteurs, de ne pas revenir plus avant sur les circonstances foireuses de cet état de fait, qui avaient su si bien mettre en valeur mes qualités de gros con). Je pourrais lui écrire un poême. Je voudrais bien. Mais il se trouve que la poésie vient nettement plus facilement du malheur que de la volupté totale. Pour vous en convaincre, je vous invite à comparer Lamartine et Baudelaire.

Bref, amoureux, on est bêtement béat, ou béatement bête, et la versification ne vient pas facilement.

Quoiqu'il en soit, je l'aime et je suis heureux. Et tant pis pour la gloire du pouet, et tant pis si du coup, le "égérie" de la première phrase est mal choisi.

Partager cet article
Repost0
11 janvier 2006 3 11 /01 /janvier /2006 12:02

Plus de téléphone. Chargeur oublié chez mes parents, batterie vidée. Non pas que je sois un cellphone addict, mais je ne dispose pas de fixe. Affolée, ma mère me l'envoie par Chronopost. Grave erreur. Une semaine plus tard, pas de colis, pas de nouvelles. Après 27 minutes au téléphone, on apprend que le colis est en stock, que la porte de l'immeuble était fermée, et que donc le livreur, au lieu de sonner astucieusement chez la gardienne, est directement reparti. Bref, instruction donnée de laisser le colis à la dite gardienne en cas d'absence, et après avoir communiqué le code d'accès de l'immeuble, je le reçois ce matin. Il était arrivé hier, mais la gardienne était malheureusement absente, aussi bien le matin quand je suis parti travailler, que le soir quand je suis rentré.

Je prends le bus. Les gens m'énervent, dans le bus. Spécialement, ceux qui ne descendent pas mais bloquent la sortie en te regardant d'un oeil bovin: comme si bouger leurs gros culs celluliteux pour sortir du bus, laisser passer les gens, puis remonter, était un effort trop intense. Et l'inverse, à savoir les petites vieilles qui, 5 minutes avant l'arrêt, te demandent si tu descends. Non mamie, je descends pas et je vais faire exprès de te bloquer pour que tu restes coincée dans le bus. Allez, mamie, déstresse, l'arrêt est dans trois kilomètres, j'ai le temps de me pousser, tu le rateras pas.

Arrivée au boulot. Entrée bloquée pour cause de travaux. Obligé de faire tout le tour du bâtiment. Avec le responsable qui me l'explique de vive voix, au cas où je ne comprendrais pas ce que signifient ces barrières rouges et blanches qui m'interdisent l'accès.

Malheureusement, mon téléphone semble cassé, le chargeur ne charge rien. Le drame. Il va encore ma falloir débourser 100 euros pour un téléphone-baladeur mp3-appareil photo numérique. Comme bêtement, j'ai tendance à utiliser mon baladeur mp3 pour écouter mes mp3, et mon appareil photo numérique pour prendre mes photos, je préfèrerais payer moins cher et avoir un téléphone qui ne fasse que téléphoner, mais ça n'existe plus. Je vais avoir la joie d'entendre un vendeur fan qui me comparera les mérites du dernier sony oneagain trop stylé, et essayer de lui expliquer que je veux le tout pourri là, qui est le moins cher.

Ce n'est pas la seule mauvaise nouvelle de la journée. Premier mail: 9h30. Group meeting lundi pour discuter des travaux respectifs de l'équipe. Deuxième mail: 9h45. Réunion enseignement demain pour harmoniser les notes du premier semestre. Troisième mail: 10h. Réunion enseignement vendredi matin pour le second semestre. Eh oui, j'ai changé d'enseignements entre le premier et le second semestre... Quatrième mail, 10h02. Réunion de rentrée de l'organisme qui gère les dits enseignements, toute la journée, vendredi. Quatre réunions en trois jours. On aime bien ça, en France, les réunions: on s'appelle, on déjeune et on en reparle. Ca ne fait rien avancer, mais ça donne l'impression d'être important. Bon, j'exagère mais ma semaine est un peu bouffée, en l'occurence. J'envoie un mail pour dire que je ne pourrai assister à la quatrième réunion, vu que la troisième est en même temps et que l'ubiquité ne fait pas encore partie de mes talents.

J'appelle ensuite le service après-vente de la boîte censée réparer la balance de précision que je leur ai envoyée il y a trois semaines et dont je n'ai depuis aucune nouvelle. A priori, la réparation est simple: un joint s'est décollé. Je l'avais recollé moi-même mais m'étais fait engueuler par le labo: elle était encore sous garantie, je devais l'envoyer en réparation. Premier coup de fil inutile car je n'avais que le numéro de commande sous les yeux, et pas le numéro de facture. La standardiste ne pouvait retrouver mon dossier. Deuxième coup de fil après réunion de tous les papiers nécessaires: on m'apprend que le technicien est en train d'examiner la machine, qu'on me recontactera la semaine prochaine pour me donner un délai approximatif de réparation. Top efficacité. Un mois d'examen pour repérer le joint décollé. Faudra-t-il un mois pour le recoller?

Bref, bonne matinée. Je suis bien remonté pour cet après-midi, là.

Partager cet article
Repost0
10 janvier 2006 2 10 /01 /janvier /2006 19:53
Un lecteur de mes connaissances, que je surnommerais TeuBé pour préserver l'anonymat qu'il mérite allègrement, m'écrit, je cite "tu mérites bien d'être sur "over-blog", tiens. Avec plus d'un article par jour..."

Avant de lui répondre, toutefois, il me faut clarifier quelques points obscurs.
Ce que TeuBé me dit dans un premier temps, en gros, c'est que, à l'instar de milliers d'autres crétins immatures, je m'adonne à la rédaction d'un blog.  Puis il rajoute que j'écris plus d'un article par jour, et ses trois petits points finement allusifs me semblent signifier clairement que ça ne l'étonne pas de la part du petit jean-foutre que j'ai toujours été à ses yeux. Voila pour l'analyse succincte d'un texte qui ne l'est pas moins.
Je situerais maintenant rapidement mon ami Teubé, pour que vous puissiez comprendre tous les élèments de ma réponse. TeuBé est ingénieur informaticien, a comme hobby l'acrobatie et le jonglage, et se trouve être un farouche partisan de la petite reine. TeuBé se définit lui-même comme "le défenseur de la majorité silencieuse qui ose dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas", ce qui n'engage que lui, hein, vu que la majorité silencieuse l'est par essence.
Ceci posé, voici ma réponse:

Cher  TeuBé

Je pourrais te dire beaucoup de choses:
Qu'écrire 20 lignes par jour sur mon "blog" ne me prend pas plus de temps que ta pause quotidienne blagues d'informaticiens-mails de cul-auto magazine avec tes collègues au travail.

Qu'écrire 20 lignes par jour me permet d'assouvir à peu de frais ma passion (qui est l'écriture) en m'imposant une faible mais néanmoins réelle contrainte (celle qui consiste à écrire 20 lignes par jour), que je ne m'imposerais pas si ce blog n'existait pas. Certes, la passion de l'écriture t'est aussi étrangère que moi celle du diabolo, et certes encore, elle permet moins de briller en société lors des dîners du mercredi soir. Mais une passion, ça ne se discute pas.

Que mon blog est encore loin du niveau de ton site internet familial, avec Ginette la scientifique, René le vélocipédiste alpiniste, Jean-Louis le musicien, Alfred le voyageur, et toi le trublion monocycliste.

Qu'écrire mon blog ne nuit pas à mon travail, que mon chef en est très content (de mon travail, pas de mon blog, suis donc un peu, TeuBé), que je suis en train de rédiger un article pour une revue scientifique de bonne qualité et que je vais sans doute partir à un congrès international parler de mes recherches.

Mais tout ça ne servirait à rien.
Car de toute façon la France va à vélo (tu apprécieras peut-être le jeu de mots). Oui, la France court à sa perte, quand on voit que des petits branleurs comme moi obtiennent sans difficultés leur diplôme d'ingénieur et leur DEA, si bien classés que l'Etat leur offre une bourse de thèse au mérite, et même plus, les paye pour enseigner à la Faculté.
Quand on voit que des gens sérieux comme toi qui ont toujours respecté les lois se font piquer leurs copines par d'autres branleurs drogués, qui plus est.
Quand on voit que d'autres petits branleurs parviennent à intégrer la plus prestigieuse université américaine avant d'être embauchés par une multinationale, alors que des gens sérieux comme toi qui ont toujours respecté les lois passent un an au chômage avant de finir ingénieur informaticien dans le trou du cul de la France.
Las, n'en jetons plus. Vivement que Sarkozy devienne président pour rétablir un peu l'ordre dans cette société décadente, pour que des gens comme toi soient enfin reconnus à leur exceptionnelle valeur, et pour que des gens comme moi finissent au pilori.

Je suis heureux de voir que tu es resté, malgré les années qui passent, avec une constance admirable, cher TeuBé, un GROS CON.
Partager cet article
Repost0
4 janvier 2006 3 04 /01 /janvier /2006 15:56

A l'usage des sous-neuronaux qui voudraient percer dans la chanson et qui seraient en panne d'inspiration pour pondre des lyrics enflammées et originales, voici quelques rimes utiles (petit florilège absolument non exhaustif):

Amour- toujours ou amour-jour;

Aime-quand même;

Silence-indifférence;

Espoir-tard;

Rêve-lève-crêve;

Baby-oh oui ou à l'anglaise baybée-oh yeah;

Croire-histoire;

Absence-présence et ami-ennemi (attention, ça devient subtil, échauffez-vous avec les autres d'abord, ne risquez pas le claquage du cerveau);

 

Exemple:

Malgré ton silence,

Ta cruelle indifférence,

Je ne perds pas espoir

Il n'est pas trop tard.

Oh non, il n'est pas trop tard.

Ma chérie je t'aime,

Quand même, oh oui quand même.

Laisse-moi encore croire

A notre histoire.

Chaque jour j'en rêve

Et puis j'en crêve

Reviens ma baybée,

Reviens oh yeah

Soyons au moins amis

Je ne suis pas ton ennemi.

Ad lib...

Non, ces paroles ne sont pas de Kyo, ni de Matt Pokora, malgré une ressemblance évidente. Elles sont totalement personnelles et originales. Vous voyez que c'est facile la musique. A vous de jouer maintenant. Dans 2 heures, vous aurez 50 textes, tous plus prompts à faire exploser les foufounes les uns que les autres. Il ne vous restera plus qu'à trouver un guitariste manchot qui saura vous placer du la mineur do fa sol là-dessus, et hop, emballé c'est pesé. Dans deux mois, les victoires de la musique et le disque d'or.

Merci qui?

Partager cet article
Repost0