10 mars 2009
2
10
/03
/mars
/2009
23:22
Depuis quelques semaines, le Vatican envoie de la rillette.
La précédente direction était probablement trop consensuelle, les quelques polémiquettes sur le port du préservatif n'étaient plus suffisantes pour consolider la fanbase. Celle-ci, troublée, se détournait progressivement pour des courants plus puristes, l'évangélisme en tête: la, avec le créationnisme, les commandos anti-avortement et anti-gays, les "Jesus Camps", on pouvait lutter pied à pied avec les autres fondamentalismes. Il fallait donc réagir.
Le premier signal fort a été la réintroduction au sein de l'Eglise d'évêques fondamentalistes, l'un d'entre eux se permettant même des propos négationnistes lors d'une interview: après avoir longtemps étudié la question, il en était venu à la conclusion que seuls 300000 Juifs avaient été tués pendant la Seconde Guerre Mondiale, la plupart décédant suite à de mauvaises conditions d'hygiène dans les camps de travail allemands, en tout cas aucun dans les chambres à gaz. Il n'a depuis pas démenti ses propos, il a consenti par contre à "réétudier la question".
Ce week-end, le Vatican a célébré la Journée de la femme à sa façon en estimant que le lave-linge était l'un des objets qui a "le plus participé à l'émancipation des femmes occidentales au XXe siècle", rendant un vibrant hommage à ladite machine (source le Monde).
Ce week-end également, le Vatican par la voix du cardinal Re, préfet de la congrégation pour les évêques au Vatican, également président de la Commission pontificale pour l'Amérique latine, a déclaré dans le quotidien la Stampa que "le viol est moins grave que l'avortement". Ceci pour expliquer l'excommunication d'une fillette brésilienne enceinte de son beau-père ayant avorté (celui-ci n'ayant lui pas été excommunié).
"C'est un triste cas, mais le vrai problème est que les jumeaux conçus étaient deux personnes innocentes, qui avaient le droit de vivre et qui ne pouvaient pas être supprimées", a également déclaré Mgr Re.
"La loi de Dieu est au-dessus de n'importe quelle loi humaine. Alors, quand une loi promulguée par des législateurs humains est contraire à la loi de Dieu, cette loi n'a aucune valeur", a insisté de son côté le cardinal brésilien Monseigneur Jose Cardoso Sobrinho qui a condamné l'avortement, et qui menace en outre d'attaquer la mère en justice pour "homicide".
"Certes, ce qu'il a fait est horrible, mais il y a tant de péchés graves, et le plus grave est l'élimination d'une vie innocente", a enfin déclaré le cardinal brésilien, à propos du père coupable aux yeux de la loi brésilienne, mais pas de l'Eglise.
La précédente direction était probablement trop consensuelle, les quelques polémiquettes sur le port du préservatif n'étaient plus suffisantes pour consolider la fanbase. Celle-ci, troublée, se détournait progressivement pour des courants plus puristes, l'évangélisme en tête: la, avec le créationnisme, les commandos anti-avortement et anti-gays, les "Jesus Camps", on pouvait lutter pied à pied avec les autres fondamentalismes. Il fallait donc réagir.
Le premier signal fort a été la réintroduction au sein de l'Eglise d'évêques fondamentalistes, l'un d'entre eux se permettant même des propos négationnistes lors d'une interview: après avoir longtemps étudié la question, il en était venu à la conclusion que seuls 300000 Juifs avaient été tués pendant la Seconde Guerre Mondiale, la plupart décédant suite à de mauvaises conditions d'hygiène dans les camps de travail allemands, en tout cas aucun dans les chambres à gaz. Il n'a depuis pas démenti ses propos, il a consenti par contre à "réétudier la question".
Ce week-end, le Vatican a célébré la Journée de la femme à sa façon en estimant que le lave-linge était l'un des objets qui a "le plus participé à l'émancipation des femmes occidentales au XXe siècle", rendant un vibrant hommage à ladite machine (source le Monde).
Ce week-end également, le Vatican par la voix du cardinal Re, préfet de la congrégation pour les évêques au Vatican, également président de la Commission pontificale pour l'Amérique latine, a déclaré dans le quotidien la Stampa que "le viol est moins grave que l'avortement". Ceci pour expliquer l'excommunication d'une fillette brésilienne enceinte de son beau-père ayant avorté (celui-ci n'ayant lui pas été excommunié).
"C'est un triste cas, mais le vrai problème est que les jumeaux conçus étaient deux personnes innocentes, qui avaient le droit de vivre et qui ne pouvaient pas être supprimées", a également déclaré Mgr Re.
"La loi de Dieu est au-dessus de n'importe quelle loi humaine. Alors, quand une loi promulguée par des législateurs humains est contraire à la loi de Dieu, cette loi n'a aucune valeur", a insisté de son côté le cardinal brésilien Monseigneur Jose Cardoso Sobrinho qui a condamné l'avortement, et qui menace en outre d'attaquer la mère en justice pour "homicide".
"Certes, ce qu'il a fait est horrible, mais il y a tant de péchés graves, et le plus grave est l'élimination d'une vie innocente", a enfin déclaré le cardinal brésilien, à propos du père coupable aux yeux de la loi brésilienne, mais pas de l'Eglise.