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  • : La vie au labo
  • : Les pensées - j'ose le mot- diverses d'un jeune scientifique ayant obtenu un poste académique à l'Université, après presque trois années en post-doctorat dont deux au fin fond du Massachusetts. Ca parle de science (un peu) mais surtout du "petit monde" de la science. Et aussi, entre autres, de bouffe, de littérature, de musique, d'actualité, etc. Et de ma vie, pas moins intéressante que celle d'un autre.
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12 décembre 2016 1 12 /12 /décembre /2016 16:27

Je chante presque tous les soirs à ma fille, depuis 2 ans, quelques chansons pour l'endormir. Mais soyons franc, je me refuse à lui chanter "Au Clair de la Lune" ou "Meunier tu dors". Alors, j'ai opté pour quelques chansons "douces" issues de la pop, du rock ou même, du métal.

Petit florilège du top 7, si ça peut donner quelques idées aux nécessiteux:

 

Ma fille a récemment dit alors que je l'écoutais "le monsieur chante la chanson de papa pour dormir!". Un petit bonheur, même s'il m'a fallu rétablir la vérité...

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8 janvier 2016 5 08 /01 /janvier /2016 10:59

Lemmy Kilmister (Ian de son vrai prénom), chanteur bassiste fondateur de Mötörhead, est décédé fin décembre 2015, d'un cancer foudroyant. Il faut dire qu'il avait été assez mal en point l'an dernier déjà, et que son mode de vie proche de celui de Keith Richards (toujours pas mort lui, à la grande incompréhension du monde de la médecine) en a terrassé plus d'un beaucoup plus jeune.

 

Lemmy, c'était surtout une "attitude", rock'n'roll jusqu'au bout des ongles. Des bacchantes au look veste militaire/chapeau de cow-boy/jean/santiags en passant par le mode de vie putes/bourbon/amphètes depuis 50 ans... sa basse Rickenbacker (superbe) et sa façon de chanter (micro très haut et tête en l'air) sont aussi devenues iconiques.

Cela avait été bien résumé dans un documentaire sur sa vie (ci-dessous), dans la veine de Spinäl Tap ou Anvil! (je vous recommande l'anecdote de Scott Ian d'Anthrax sur le short en jean très près du corps de Lemmy - un peu moins sa fascination pour les objets militaires et particulièrement nazis).

 

 

 

Mötörhead, c'était du "rock énervé" plutôt que du heavy-metal, assez basique, joué fort et vite par ce qu'on appelle un power trio ("à la" Jimi Hendrix - Lemmy avait d'ailleurs commencé en tant que roadie pour Hendrix, entre autres, avant de rejoindre Hawkind, groupe toujours en activité de "space rock" - progressif teinté de science fiction-, dont il avait été viré pour "abus de drogues" - ça devait être quelque chose, vu ce que les autres s'envoyaient, on était au début des seventies). Musicalement, il faut quand même avouer que ce n'est pas hyper intéressant et qu'on ne va que rarement s'en enfiler 90 minutes d'affilée. Après, c'est catchy, brutal, rapide, et certaines chansons sont sympas ou marrantes, et devenues assez mythiques, notamment Ace of Spades.

 

 

 

 

On peut également citer des chansons aux titres un rien surréalistes, venus au cours de nuits d'insomnie (dues aux amphètes), telles qu'Orgasmatron ou Killed By Death (superbe clip très 80's).

 

 

 

Dans le même temps, 4 nouveaux éléments chimiques ont été découverts (ou plutôt viennent d'être rajoutés au tableau périodique, ayant été découverts il y a 5 à 10 ans). Je n'ai pas trop suivi l'histoire moi-même mais vous pouvez écouter les explications d'un collègue dans le lien audio ici.

Il se trouve que l'un de ces éléments est un métal lourd (ou heavy metal en anglais) et qu'on ne leur a encore pas attribué de noms.

 

En conséquence, une pétition "pour rire" a été lancée par un fan pour rebaptiser cet élément "Lemmium" il y a moins d'une semaine. Elle compte aujourd'hui presque 110000 signatures (dont la mienne)...

 

Pour conclure, une reprise sympa de "Sympathy for the devil", issue du dernier album, enregistré quelques mois avant la mort de Lemmy. Chanson de circonstance, R.I.P.

 

 

 

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27 décembre 2013 5 27 /12 /décembre /2013 17:20

Depuis quelques mois, Child in Time de Deep Purple exerce une profonde fascination sur moi. Je pense que c'est parce qu'il y a tout ce que j'aime dans une seule chanson: de la montée en puissance, un grand chanteur, une partie instru qui tue.

Une chanson qui date de 1970 (écrite en 69), comme hélas plus personne n'en fait (enfin, il me semble). Ci-dessous, la version studio.

 

 

De façon générale, Deep Purple est vraiment un groupe que je redécouvre, qui vaut largement plus que le riff de Smoke on the water, l'un des plus célèbres de l'histoire du rock, auquel tout boutonneux avec une guitare se doit de s'attaquer et à quoi on les réduit souvent. Tous les musiciens sont d'un niveau impressionnant, à l'aise dans de nombreux styles, du hard-rock au jazz et capables d'improvisations énormes. Leurs compos sont complexes et en même temps "évidentes", bref, il y avait une vraie alchimie dans ce groupe, tout au moins dans son incarnation la plus connue (voir plus bas).

 

Je ne vais pas refaire toute l'histoire, si ce n'est rappeler rapidement que la chanson a été largement pompée sur un instrumental d'un groupe californien It's a Beautiful Day, intitulé Bombay Calling (de 69 également). A l'époque, où la circulation des oeuvres était limitée (peu de "radios libres"), ce genre d'emprunts était fréquent entre anglais et américains (les Stones, Led Zep et autres s'y sont aussi adonnés). Jon Lord, le clavier, avait certainement entendu la chanson et a commencé à la jouer en studio de répète, les autres se sont mis à jammer dessus, Gillan, le chanteur (qui a toujours dit qu'il n'avait jamais entendu l'instrumental en question, mais je ne pense pas que Lord, RIP, aurait pu utiliser la même défense), a rajouté des paroles et des hurlements, etc. 

 

 

 

Bref, je ne suis pas là pour faire un cours de droit, mais pour parler de Ian Gillan, le chanteur de Deep Purple, tout au moins de la mythique "Mark 2" et de quelques autres (Deep Purple existant depuis 45 ans, il a connu de nombreuses incarnations, regroupées sous le vocable de Mark, allant de 1 à 8, la Mark 2 ayant pondu les mythiques In Rock, Machine Head et Made in Japan au début des années 70, plus 3 autres albums suite à une reformation au milieu des années 80 et au début des années 90). 

 

Ian Gillan (né en 1945), dans les années 70, c'est une voix, mais aussi une gueule. En live, il touche les notes sans souci, il n'y avait pas Autotune à l'époque.

Je conseille également de réécouter ses "duels" live voix-guitare avec R. Blackmore, sur Strange Kind of Woman notamment. Mais franchement, pas étonnant que peu de chanteurs aient essayé de se frotter à reprendre le Pourpre Profond de ces années là*.

 

Voici une version live de 1970, où le public est le seul à s'emmerder (mais on en trouve d'autres, comme Copenhague 72 pour ceux qui ne connaissent pas la version du Made in Japan). On notera la maîtrise parfaite de la partie criée (2 fois voix claire, 1ère montée 2 cris, 2ème montée 2 cris), c'est presque mieux qu'en studio, à donner des frissons.

 

 

Le problème, c'est que c'est aussi un anglais, et un anglais chanteur d'un groupe de rock célèbre. Pour le dire pudiquement, il a un peu profité de la vie. Plutôt à la mode traditionnelle anglaise (pubs, bière, whisky, clopes... gonzesses et clubs aussi bien sûr) qu'à la façon ricaine des 80's (coco, héro...), mais tout de même. 

Bref, Gillan n'a pas trop pris soin de sa voix et cette chanson est assez exigeante.

 

Lors de la reformation des années 80, ça allait encore. Notons que son timbre s'est un peu modifié (plus grave et plus nasillard), que le cri entre "you'd better close your eyes" et "you'd better bow your head" a disparu, et que sur la 2ème montée de la partie criée, ça commence déjà à fatiguer, le cri étant accompagné de pas mal de reverb et d'une note tendue de guitare (me semble-t-il).

 

 

 

En 1995, on commence à avoir mal pour lui (certains disent que son "manque de sérieux" explique en partie le départ de Blackmore - cela dit, les deux semblent caractériels et ont toujours eu du mal à cohabiter).

Donc, la voix est encore plus grave et nasillarde (la tonalité de départ a-t-elle été changée? je n'ai pas une assez bonne oreille pour le dire), Gillan fait un peu bouffi aussi (bon, il a 50 balais quand même), le cri entre les deux phrases est esquissé mais il semble vite se rendre compte que ça ne passera pas, et la 2ème montée est là quasiment masquée par la guitare de S. Morse, le remplaçant de Blackmore.

 

Ou une version avec Blackmore de 1993, juste avant son départ, ou la 2ème montée est simplement squizzée (mêmes cris répétés 4 fois), probablement que Ritchie n'était pas prêt à les "soutenir".

 

 

En 2002, Gillan a pris cette fois un vrai coup de vieux, finis les longs cheveux noirs et le gilet ouvert sur le torse, mais finie aussi la possibilité de chanter cette chanson, même si le son n'est pas terrible et que le public aide beaucoup. Le peu qu'il lui reste est tout de même, signalons-le, juste. Ici, la guitare vient aider dès la première montée. Après cette tournée, elle n'apparaîtra plus jamais dans la setlist, game over.

 

 

 

Voila pour l'analyse de la grandeur et de la décadence de ce grand chanteur sur cette grande chanson. La même chose se produit apparemment en ce moment (Purple tourne toujours activement) avec Space Truckin'. 

Encore un groupe que je regrette de ne pas avoir vu sur scène du temps de sa splendeur, ou même dans les années 80, mais bon, à 4-5 ans ça n'aurait pas été facile...

 

 

* j'essaye aussi, sans succès, au grand dam de mes voisins, car c'est assez facile à transposer en guitare-voix (impossible de toucher cette 2ème montée). Priscilla y arrive, elle, mais son timbre est un peu trop "pur" (plus "lyrique" que rock).

 

 

PS: on notera aussi une reprise "jazz" de Gillan lui-même après son départ de Purple au milieu des années 70. Pas très excitant selon moi...

 

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25 octobre 2013 5 25 /10 /octobre /2013 09:12

En cette fin de semaine, je recycle un de mes tweets. Mes 17 lecteurs fidèles combinant mon fil twitter et ce blog me pardonneront j'espère.

 

Le trip ultime quand on est compositeur-interprète rock, je pense, c'est d'écrire une chanson sur sa bite. 

 

 

 

Donc on a le choix entre Paul Stanley, de Kiss qui demande dans Love Gun aux filles de "pull the trigger of [his] love gun", "appuyer sur la détente de son pistolet d'amour" (je vous mets la version démaquillée, parce que les années 80 étaient quand même terribles*).

 

 

 

Et puis nous on a la version française, Alain Bashung, Ma Petite Entreprise, largement plus dépressive...

 

 

Une rapide recherche internet semble indiquer que Mr Jones, des Counting Crowes, parle également du zgueg du chanteur:

 

 

Et puis, il paraît que le groupe Whitesnake (groupe de hair métal des années 80) aurait été nommé d'après le surnom de la bite du chanteur David Coverdale (passé par Deep Purple), un peu dans l'esprit du surnom du footballeur T. Henry, "l'Anaconda"...

 

Après, il y a bien sûr plein de chansons qui parlent de façon plus ou moins explicites de pratiques sexuelles diverses et variées (Tutti Frutti de Little Richards sur la fellation etc), mais moins spécifiquement sur la quéquette du chanteur.

 

Il n'y a pas de page wikipédia sur le sujet, d'ailleurs, il faudrait que quelqu'un s'y mette, c'est un sujet passionnant.

Avez-vous d'autres exemples?

D. Monniaux suggérait Whole Lotta Love de Led Zeppelin, et il se peut bien qu'il ait raison "way down inside I'm gonna give you my love... every inch of my love... I wanna be your backdoor man". "bien profondément, à l'intérieur, je vais te donner mon amour... chaque centimètre de mon amour..." (la suite est difficilement traduisible et laisse planer une ambiguité entre "être ton homme en cachette" ou quelque chose du genre et "celui qui va te sodomiser")

 

 

 

 

Suite au commentaire de N, je ne peux que rajouter quelques lignes à cet article. Le précurseur de ces chansons dédiées aux parties génitales de leur auteur est peut-être bien une femme: Maggie Jones, dans les années 20. "Anybody here want to try my cabbage?"

 

 

* selon certaines rumeurs persistantes, Stanley parlerait beaucoup de gonzesses, mais serait gay, je ne sais pas si la vidéo permet vraiment de tordre le cou à la rumeur

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26 septembre 2013 4 26 /09 /septembre /2013 10:08

Quelle est la première chanson de heavy metal? 

 

L'exercice n'a pas forcément de solution, car il y a forcément un continuum entre blues, rock, hard-rock, heavy-metal et tous les styles qui ont suivi (trash, speed, death, black pour ne citer que les plus courants). 

 

Mais bon, on peut toujours s'amuser à faire un peu d'histoire. A noter, d'ailleurs, une très bonne page Wikipédia sur le sujet

 

 

Je n'ai jamais vraiment compris pourquoi l'on évoquait souvent parmi les morceaux fondateurs "You Really Got Me" des Kinks, chanson assez pénible selon moi et dont je ne vois pas très bien ce qu'elle pourrait avoir ou annoncer de "heavy", à part le riff "power chord" assez pénible.

De mon point de vue, il y a des prémices de ce qui deviendra par la suite des marques de fabrique du genre dans "Somebody to Love" de Jefferson Airplane. Les choeurs, le "break" voix-batterie, la guitare qui ne se contente pas de faire la rythmique mais balance de petits arpèges ou mini-soli ici et là*. 

Ca date de 1967.

 

 

 

Ensuite, vous connaissez tous l'histoire, la première allusion au "heavy metal" est dans "Born to be wild" des Steppenwolf, pour la B.O. d'Easy Rider. Heavy metal thunder désigne le bruit des grosses cylindrées des bikers. A part ça, la chanson est aussi étonnemment moderne et agressive, avec un riff d'intro qui dépote et une voix bien éraillée de buveur de whisky. Avec un break "planant" suivi d'une partie instrumentale furieuse, là aussi un schéma par la suite ultra-classique du heavy;

Ca date de 1968.

 

 

 

Un choix plus personnel: "Fortunate Son" de Creedence Clearwater Revival.

Un petit riff de 15s aussi simple que bien troussé pour montrer en puissance avec une batterie très basique, puis John Fogerty en mode vénère (chanson sur la guerre du Vietnam et les planqués). Court, intense, efficace. 

Ca date de 1969.

 

 

 

 

Toujours en 1969, le premier album de Led Zeppelin, et "Communication Breakdown", avec son riff puissant en palm-muting et les feulements de Robert Plant qui influenceront tous les chanteurs suraigus emblêmes du genre.

 

 

 

 

En 1970, "Paranoid" de Black Sabbath et son tempo rapide, sa rythmique saturée/etouffée, sont aussi un concurrent sérieux, notamment pour le côté sombre de la chanson, qui deviendra aussi un poncif mais était à l'époque complètement nouveau.

 

 

 

 

Même année, 1970, mais dans un registre différent, In Rock de Deep Purple contient notamment "Speed King", chanson qui débute par un solo virtuose et musclé, puis des passages "tranquilles" avant des refrains enlevés, les hurlements de Gillian, et des nombreux breaks instrumentaux. Structure pas du tout classique pour l'époque, en opposition au traditionnel couplet-refrain, qu'on retrouvera ensuite beaucoup dans les 80's et après. Là où Black Sabbath a influencé les dérivés les plus sombres du heavy, Deep Purple a plutôt marqué les plus techniques.

 

 

 

Pour la chanson "fondatrice" qui regroupe un peu tout ce qui a précédé, j'ai un faible pour "Doctor Doctor" de UFO, groupe anglais, en 1974 (dont le guitariste de l'époque, M. Schencker, allemand lui, a joué avec Scorpions, son frère en étant le fondateur et toujours guitariste actuel).

La chanson monte en puissance avec une intro planante mais inquiétante (on sent qu'il va se passer quelque chose) à base d'harmoniques, la batterie arrive comme un coup de canon, s'ensuit une cavalcade furieuse (notez les tagada tagada de la rythmique, utilisés ensuite par tout le monde), porté par une voix agressive, une mélodie accrocheuse, et des effets de guitare saturés toujours ultra-modernes.

Encore mieux en live avec un tempo accéléré.

Du Maiden dix ans avant l'heure (c'est d'ailleurs, toujours aujourd'hui, la chanson qui annonce l'entrée en scène d'Iron Maiden, qui l'a d'ailleurs reprise dans une face B à l'époque Blaze Bayley).

 


 

 

 

 

 

* si vous ne me croyez pas concernant le potentiel heavy de cette chanson, écoutez cette reprise de W.A.S.P.. Fidèle, juste interprétée "agressivement".

 


 

 

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14 mars 2013 4 14 /03 /mars /2013 14:35

Pas besoin d'aller dans les années 70 ou 80 pour trouver des vraies voix rock. Dès les années 50, Little Richard déchire grave, et Screamin' Jay Hawkins n'est pas en reste. Dans les années 60, Wilson Pickett balance aussi la sauce.

 


 

 


 

 

Et si vous aimez la bonne musique, fendez-vous de 90€ pour le coffret 50 ans de la Motown, 10 double cds de bonheur (bon sauf le dernier). 
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22 février 2013 5 22 /02 /février /2013 13:34

Même si je ne suis pas insensible au symbole phallique que représente le guitar hero shredder (surtout de la part de quelqu'un qui ne maîtrise guère plus que le répertoire de Renaud), je crois qu'une bonne part de mon attrait pour le métal a trait aux chanteurs plutôt qu'aux guitaristes.

Cet attrait n'est, je vous rassure, pas (consciemment tout du moins) sexuel, encore que lié à la puissance d'un organe, vocal.

 

Bref, en tant que chanteur amateur médiocre à la voix claire et monocorde qui a pour seul talent de chanter à peu près juste quand la ligne est simple, j'aurais aimé avoir de la puissance vocale, permettant de couvrir un large spectre mélodique (le mot est important), du son chaud et si possible un peu éraillé, écorché par la vie, au hurlement de bête sauvage. Et dans quels autres styles que le rock brut de décoffrage, le hard ou le heavy trouve-t-on ce style de chanteurs?

 

Quelques exemples:

 

Ian Gillian, Deep Purple: Le maître, que je redécouvre toujours avec plaisir. Vous pouvez écouter  Strange Kind of Woman (notamment en version live Made In Japan avec le mythique duel voix-guitare), mais Child in Time reste LE moment de bravoure par excellence, presqu'a capella. Vous pouvez vous entraîner chez vous, moi ça fait dix ans et il faut me rendre à l'évidence, je ne saurai jamais chanter la chanson dans son ensemble.

 

 


 

 

 

Eric Adams, Manowar: le groupe prête à rire, mais il a aussi écrit des chansons vraiment énormes. Dans Black, Wind, Fire and Steel, Eric Adams, de formation lyrique, amateur de muscu et de chasse au tir à l'arc, envoie la grosse purée avec une montée en puissance bluffante (notamment après le solo).

 

 


 

 

 

Lou Gramm, Foreigner: un registre plus hard rock voire rock FM, mais une grosse voix de picoleur, bien chaude, capable de bien tenir des aigüs virils.

 

 


 

 

 

Bruce Dickinson, Iron Maiden: je crois qu'une des premières chansons métal à m'avoir marqué est Be Quick or Be Dead, surtout les 20 premières secondes: riff monstrueux et hurlement maîtrisé de M. Air Raid Siren.

 

 


 

 

 

Parmi les chanteurs que j'apprécie, vous trouverez aussi le défunt Ronnie James Dio, Axl Rose de la grande époque (celle de Welcome To The Jungle), le Steven Tyler (Aerosmith) de Dream On.

Et puis bon, c'est pas rock'n'roll du tout et la voix manque un peu de touche "bourbon", mais le SOS d'un terrien en détresse de Balavoine est une chanson qui m'épatera toujours. 

 

 

Et n'oubliez jamais que le métal peut vous aider à canaliser votre frustration: http://tomarayascream.com/

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6 février 2012 1 06 /02 /février /2012 18:00

A l'instar de Jean Dujardin et Gilles Lellouche défendant leur film et ses affiches, je l'affirme bien haut: si je regarde et diffuse le clip ci-dessous, ce n'est ni parce que je suis machiste ou misogyne, mais bel et bien par volonté de dénoncer la phallocratie.

 

Et aussi parce que j'aime beaucoup Bachman Turner Overdrive, groupe de bûcherons canadiens dont j'ai déjà parlé, méconnu dans nos contrées et ayant délivré dans les 70's un bon gros vieux rock'n'roll on ne peut plus efficace (je pense qu'ils ne sont en rien responsables de ce clip*).

 

 

 

* leurs vidéos ressemblent plutôt à ça: http://www.youtube.com/watch?v=7miRCLeFSJo 

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10 mai 2011 2 10 /05 /mai /2011 17:21

Dans le métal comme partout, il y a ceux qui se prennent au sérieux, et les autres.

 

Et comme le monde du métal diffère finalement peu du royaume des bisounours, j'aime les premiers, mais j'apprécie aussi de temps à autre un brin de dérision dans ce monde de clichés.

 

Dans le seconde catégorie, nous avons donc par exemple The Traceelords, groupe allemand dont le nom est dérivé d'une fameuse actrice des années 80.

Ils ont un peu arrêté depuis, mais ils se sont fait connaître au début des années 2000 en reprenant à la sauce glam des tubes disco (me fauchant ainsi une idée géniale que j'avais eu dès le lycée).

 

 

 

Dans le chemin inverse, on a Hellsongs qui connaît un certain succès (et vient visiblement de splitter), en reprenant des tubes métal à la sauce musique lounge.

L'une de mes préférées est une reprise de W.A.S.P., I wanna be somebody:

 

 

Un esprit légèrement décalé, mais les deux s'écoutent bien, je trouve. Priscilla, étonnamment, préfère la reprise à l'originale.

On peut écouter les deux albums de Hellsongs sur deezer: on y trouve du Metallica, du Maiden, du Helloween, du Black Sabbath, etc. Que du lourd, et franchement bien fait.

 

 

Et puis bizarrement, ce sont mes idoles, les gardiens du temple "true metal" qui ont su le mieux sublimer l'inspiration des groupes qui souhaitaient leur rendre un hommage original.

 

Je peux citer une reprise de Brother of Metal par un groupe brésilien nommé S.H.A.P.T.:

 

 

Et une de Metal Warriors par le groupe français Ultra Vomit, dont la spécialité est la reprise de comptines enfantines en version hardcore (ce sont des amis des fameux Gronibard): on peut l'écouter sur leur ancien site, ici (en bas de la page, Reggae Warrior).

 

Ou aussi la version a cappella de Kings of Metal par Van Canto, dont j'ai déjà parlé (si je ne suis pas sûr de leur auto-dérision, cela n'enlève rien à leur comique). 

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7 avril 2011 4 07 /04 /avril /2011 11:23

Scott Colombus, l'ancien batteur de Manowar, est mort en début de semaine à l'âge de 54 ans, de cause inconnue.

 

Manowar.jpg

C'est le barbu à gauche, qui présente une certaine ressemblance avec le bassiste de Spinäl Tap.

 

Plusieurs légendes sur son compte, dont j'ignore le degré de véracité:

- il était bûcheron avant d'être batteur.

- il a été remarqué par une fan du groupe qui l'a ensuite recommandé, alors qu'il travaillait l'acier dans une fonderie.

- sa frappe était si puissante qu'il utilisait un kit batterie spécialement conçu pour lui en acier trempé, "drums of doom".

 

Il aavait rejoint Manowar en 1983 et quitté le groupe en 2008 pour des raisons obscures. Il avait auparavant déjà fait un break de 4 ans entre 1991 et 1995. 

 

www.metal.com/news/article/Former+Manowar+Drummer+Passes+Away

 

Des belles photos du groupe (dont celle ci-dessus) ici: http://www.metal.com/artist/images/Manowar

 

R.I.P., ou, en toute simplicité, comme le communiqué du groupe:

" We have the comfort of knowing that he is in a good place and at peace.
He will never be forgotten.
Your family and brothers,
Joey, Eric, Karl, Donnie
"

 

"Scott Colombus pounds his drums like the hammer of Thor" dixit Eric Adams (le chanteur)

 

 

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