6 octobre 2009
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21:41
J'aurais du m'en douter.
Quand les colocs de Priscilla ont trusté la salle de bain de 5h du mat' jusqu'à ce que je parte - les douches de 5 minutes, c'est pas pour eux -, m'obligeant à me laver les dents dans l'évier de la cuisine et à tenter de contenir ma légitime envie de pisser, j'aurais du sentir quelque chose.
Quand au Starbucks du coin où je me fournissais en liquide brûnatre et insipide qu'ils osent appeler café, je suis tombé sur un adepte du "je vais chier chez le voisin" et que j'ai du retenir ma vessie dix minutes de plus, ça aurait dû éveiller mes soupçons et pas seulement m'agacer.
Quand ma poubelle a failli être concassée avec moi à l'intérieur par un 33 tonnes qui s'est foutu sur la voie de gauche pour tourner à droite au carrefour, je n'ai pas eu le temps d'avoir peur, mais ça aurait dû me faire réfléchir.
Enfin voila, pour faire court:
Mon boss n'a lu ni mon manuscrit corrigé, ni ma réponse à l'éditeur, ni même le rapport que je lui ai fait sur un manuscrit qu'il était censé référer vendredi dernier sans faute.
Même écho de la part de notre collaboratrice biologiste.
Et comme sur mon autre projet, j'attends depuis trois semaines la partie de mon co-worker pour avancer (pour qu'en gros on ait un draft à peu près complet qui nous permettra de voir exactement quelles manipes nous manquent, s'il nous en manque), ainsi que sa part de boulot sur notre pré-demande de brevet, je passe une journée à la con, où ma seule activité consiste à essayer de les relouter pour qu'ils se bougent avec accroché aux lèvres un faux sourire Ultra-Brite type "mais non c'est pas grave". Entre temps, je réactualise la page du Monde l'oeil vitreux et l'index victime de crampe.
Une journée qui s'annonçait bien bookée se retrouve ainsi flinguée, comme ma motivation.
J'espère que les choses se décanteront demain mais je ne suis guère optimiste.
Quand les colocs de Priscilla ont trusté la salle de bain de 5h du mat' jusqu'à ce que je parte - les douches de 5 minutes, c'est pas pour eux -, m'obligeant à me laver les dents dans l'évier de la cuisine et à tenter de contenir ma légitime envie de pisser, j'aurais du sentir quelque chose.
Quand au Starbucks du coin où je me fournissais en liquide brûnatre et insipide qu'ils osent appeler café, je suis tombé sur un adepte du "je vais chier chez le voisin" et que j'ai du retenir ma vessie dix minutes de plus, ça aurait dû éveiller mes soupçons et pas seulement m'agacer.
Quand ma poubelle a failli être concassée avec moi à l'intérieur par un 33 tonnes qui s'est foutu sur la voie de gauche pour tourner à droite au carrefour, je n'ai pas eu le temps d'avoir peur, mais ça aurait dû me faire réfléchir.
Enfin voila, pour faire court:
Mon boss n'a lu ni mon manuscrit corrigé, ni ma réponse à l'éditeur, ni même le rapport que je lui ai fait sur un manuscrit qu'il était censé référer vendredi dernier sans faute.
Même écho de la part de notre collaboratrice biologiste.
Et comme sur mon autre projet, j'attends depuis trois semaines la partie de mon co-worker pour avancer (pour qu'en gros on ait un draft à peu près complet qui nous permettra de voir exactement quelles manipes nous manquent, s'il nous en manque), ainsi que sa part de boulot sur notre pré-demande de brevet, je passe une journée à la con, où ma seule activité consiste à essayer de les relouter pour qu'ils se bougent avec accroché aux lèvres un faux sourire Ultra-Brite type "mais non c'est pas grave". Entre temps, je réactualise la page du Monde l'oeil vitreux et l'index victime de crampe.
Une journée qui s'annonçait bien bookée se retrouve ainsi flinguée, comme ma motivation.
J'espère que les choses se décanteront demain mais je ne suis guère optimiste.